lundi 29 décembre 2014


REINCARNATION

L'année est en train de mourir, Mais: comme le jour renaît après la nuit .Un nouvel An reviendra; Il en est de même pour nous...

 
Un jour mon âme tu me quitteras, Tu flotteras quelque temps Au-dessus des champs et des villes, comme un ballon, puis: tu iras Voler vers d'autre cieux.

 

mardi 23 décembre 2014

Noël.


Noël.

 

Décembre mois de l'hiver et de froideur.
Mois de l'année qui se meurt  
Mois de joie dans mon cœur.

        Mois de naissance du sauveur.                                              Pourrais-tu apporter la joie dans nos cœurs.

 

L'hiver et le froid glacial
Le sifflement du vent hivernal.                                                                                    La tempête gelant le canal.                         
 Une crèche au gît natal
Un arbre remplit de boules de métal.                       
  Un vieillard jovial

C'est Noël et tout son étal.
 

samedi 20 décembre 2014

Saint-Martin, Portrait, § 707

« Ce sont les prêtres qui ont retardé ou perdu le christianisme,

la Providence qui veut faire avancer le christianisme a dû préalablement écarter les prêtres,

et ainsi on pourrait en quelque façon assurer que l'ère du christianisme en esprit et en vérité

ne commence que depuis l'abolition de l'empire sacerdotal ;

car lorsque le Christ est venu, son temps n'était encore qu'au millénaire de l'enfance,

et il devait croitre lentement au travers de toutes les humeurs corrosives

dont son ennemi devait chercher à l'infecter.

Aujourd'hui il a acquis un âge de plus,

et cet âge étant une génération naturelle doit donner au christianisme une vigueur,

une pureté, une vie, dont il ne pouvait pas jouir encore à sa naissance. »

(Saint-Martin, Portrait, § 707).

Dans l'église interieure.

 Est-ce à dire que ces hommes « spirituels et intérieurs » n'aient consigné dans aucun écrit les résultats et les fruits de leur expérience religieuse, de leur vie dans le Christ ? Ils se sont nourris avant tout de la méditation continue des livres du Nouveau Testament ; et cette méditation demeure pour quiconque aspire à la vie spirituelle la source indéfectible et toujours féconde du progrès intérieur. Après ces livres, qui ne sont point une oeuvre humaine, d'autres livres sont indispensables : avant tout, ceux où les grands mystiques chrétiens ont raconté, parfois en balbutiant, la merveilleuse histoire de leur âme déifiée et indiqué les voies secrètes qui mènent à la plus haute contemplation ; après eux, quelques rares ouvrages où l'on retrouve comme un écho de la prédication évangélique :
    l'Imitation de Jésus Christ, dont Sédir a pu dire qu'elle reste « le manuel de tout aspirant à la couronne invisible des Rose-Croix»

Histoire des Rose-Croix, Paris,  1919, P. 201   

jeudi 18 décembre 2014

YESHOUAH












YESHOUAH




Noël ! Te voilà revenu. Nouvelle lumière !

Qui me dira ton origine,

L'enchantement de ton mystère ?

Jul, Yeul, Yol, Wheel

Ol, New Heyl, Noël !

 

Tu es le renouveau, un espoir d’amour.

Car la désespérance se cache dans ta Joie ...

L'ombre et la lumière en toi

Se marient comme en moi.

 

Ah! J'en pleure et j'en ris, de la mort, de la vie;

Jean qui pleure, Jean qui rit.

Noël ! Tu es la plus longue des nuits.

 

Soudain une lueur apparaît

Dans le profond silence.

Écoute le Christ-Lumière qui avance...

Il est l'Orient du Monde qui marche

Et le son de son Verbe résonne sous l'arche.

 

Noël ! te voilà revenu en cette mystérieuse nuit,

Ni tout à fait le même, ni tout à fait un autre,

Immuable et changeant comme les vagues de la mer.

Nuit Mère, nuit amère, au minuit de la nuit,

Minuit de la Sainte Lucie à l'Épiphanie,

De ton sein obscur sort une nouvelle année

Qui s'étire en longueur sur douze mois entiers.

 

Noël ! Nuit primitive, profonde et sans forme,

Nuit de miséricorde, grosse du noir soleil  de minuit,

En toi sommeille le rêve de la recréation du monde,

Je te le dis Noël, tu illumines ma nuit.

De la nuit la plus noire au jour le plus blanc,

Et sous la céleste rosée qui tombe du firmament,

Le soleil tel un paon fait une roue arc-en-ciel,

Puis s'éloigne haut et fier au cours de sa tournée,

Comme un fruit qui mûrit dans la lumière éternelle.

 

Épuisant la ronde des saisons, et sans fin

Celle des réincarnations successives,

De noir qu'il était, le soleil pâlit.

Alors dans le ciel complice

S'opère une étrange alchimie.

 

Avec l'aurore naissante, le blanc devient jaune et rosit,

Et bientôt reverdit. Le vert alors se rubéfie.

Que l'amour vienne et le rouge apparaît,

S'empourpre du crépuscule avec la Charité.

 

Le couchant se pare d'indigo, de violine et de violet.

Puis de nouveau du noir avec la nuit qui descend.

 

C'est alors que dans la douce paix du soir retrouvée,

Le chevalier s'efface derrière l'écuyer.

Car la voie du Sage est celle de la Prudence,

Celle de n'avoir parfois plus de voix,

Celle de ne plus éblouir, de ne plus aveugler.

 

Il est  prêt, il renonce à lui-même,

Telle est la Règle Suprême du parfait initié,

Qui disparaît dans le silence et l'invisibilité.

Noël ! Où t'en vas-tu dans ce silence noir ?

Es-tu l'espoir lumineux d'un renouveau ?

Toi qui m'écoute sans m'entendre ni me voir

Je perçois ton murmure comme un lointain écho.

Tu me dis: " en vérité, mon bien aimé frère,

La nouvelle lumière que tu reçois de moi est en toi.

Prends garde qu'elle ne devienne ténèbres si tu n'aimes pas.

 

Entre ton corps obscur et ton esprit rayonnant,

Séjourne, silencieuse, ton âme féminine;

Exilée et captive, elle cherche à se libérer

De ton corps trop dense, pulsionnel et si lourd.

 

Ne te résigne pas devant la Fatalité.

Ne prends-tu pas conscience que ton Âme immortelle

Cherche à réintégrer la lumière si belle

De l'Unité perdue ?

N'en as-tu point conservé le souvenir ému ?

N'en as-tu point gardé une étrange nostalgie ?

 

Secoue la nuit intérieure qui t'enchaîne à une colonne brisée,

Retourne d'abord à ta nature originelle et dépouillée,

Éprouve de nouveau le désir de tes premières nécessités :

Renonce au superflu, à tes désirs d'un autre âge.

 

Cela sera Justice. Le pain et l'eau, voilà le repas frugal du Sage

Pris bien souvent pour un fou tant le monde est sot.

Renonce au superflu, à tes désirs d'un autre âge.

 

Jette loin de toi, le fer, l'airain, l'argent et l'or ;

Sens, regarde, goûte, écoute, touche,

Mais, perçois au-delà de tes sens, le monde invisible.

Ne te jette pas dans le plaisir des sens,

Car là est le secret de la Tempérance".

 

Mais déjà Noël je n'écoute plus ta voix.

Car ta voix est devenue la mienne.

Celle de mon âme tour à tour charnelle,

De mon âme passionnelle et qui aime.

De mon âme que je blâme de trop s'aimer  elle-même.

Et je lutte mais en vain, contre moi-même,

Le glaive dans une main, de l'autre la  truelle,

Acceptant mes échardes et polissant ma pierre !

L'ennemi est en moi, obscur démon qui m'enchaîne,

 

Adversaire tenace qu'il me faut dominer.

Alors, le héros qui sommeille en moi se relève

Par les cinq points énigmatiques

Dont les maîtres gardent le secret.

 

De cette lutte entre mon corps et l'esprit pur,

Naît bientôt un lâcher-prise : l'acceptation étonnée

De mon être d'ombre et de lumière.

Mon âme sort grandie de cette terrible expérience,

Et m'habite tout entier de son corps glorieux.

 

La paix surgit en moi comme une mer sans ride

Où vogue maintenant un vaisseau démâté.

Et, de  cette nuit nuptiale et maternelle

Écoute  le jour nouveau qui surgit.

Voici que mon âme a épousé l'esprit.

Cependant, une voix chuchote dans mon for intérieur :

" Dis-moi veilleur, où en est la nuit ?

Dis-moi veilleur, où en est la nuit ?

- Le matin vient, et après le jour, et après la nuit."

 

Dénoue la corde à nœuds de tes réincarnations successives.

Affranchis-toi de la dualité  du bonheur et du malheur,

Libère toi, d'instant en instant, de l'alternance du clair-obscur,

Et pour toujours de la vie et de la mort

Et de la mort et de la vie qui sans lasse s’enlacent.

Unis en toi le Soleil et la Lune.

Alors tu retrouveras en silence l’Éternité !

Tu seras enfin arrivé aux confins de la Délivrance

Et la vacuité sera pour toi devenue réalité.

Mais saches d'abord discerner dans les ténèbres du Nord,

La lueur  furtive et vacillante de la Sainte Lucie.

 

Mais voilà qu'un enchantement se produit :

La Saint Jean d'hiver et la Saint Jean d'été se marient.

Et je n'ai plus, ô mon Dieu, qu'un seul visage

Ne regardant ni derrière, ni devant, mais en face

Le Soleil noir de minuit.

Je suis  Celui qui suis.

Je suis l'éternité en marche,

Ici et maintenant.

Noël ! Éveille en ton sein une nouvelle espérance,

Ce jeune Soleil renaissant qu'on appelle l'apprenti.

Sous la voûte étoilée, des hommes sont assis rassemblés,

Sur les vestiges silencieux d'un temple effondré.

Au loin, deux colonnes creuses dans le vent

Laissent parfois sortir des mots énigmatiques.

Elles servent de bornes à la ronde des temps

Conservant en leur sein archives, géométrie et musique.

L'une, de brique rouge, flottait lors du déluge,

L'autre, de marbre blanc triomphera du feu!

 

A quoi songent ces hommes dans le soir

Qui descend ? L'un dit : "Tout est de glace, tout est noir".

L'autre s'inquiète : "La vie reviendra-t-elle ?

Et avec elle le jour ? La lumière est si belle

Et si chaud le soleil aux rayons mordorés !

Comment pourrait-il en une nuit sombrer ?"

 

 

Oui ! Une fois encore, le soleil resterait invaincu.

Il suffisait de  conjurer le destin pour aider

Cet astre aux fumerolles phosphorescentes

A reprendre victorieusement sa course étincelante

Au terme de cette nuit si  lente et si  menaçante.

Alors, le plus vieux des hommes suggéra

Le recours à une vieille pratique magique.

Un simple feu de bois pourrait ramener la joie.

L'heure était propice et le lieu magnétique.

 

Le Verbe éternel, encore enfoui

Serait, on le savait, exhumé cette nuit.

Il détenait encore sa Force potentielle

Qui par le miracle de l'Amour

Allait le faire éclore en plein ciel.

Autour du brasier devenu incandescent,

Les hommes de la nuit s'étaient réunis.

Tous se tenaient la main pour faire une longue chaîne.

Un secret les unit : ils ne connaissent point la haine.

Ils sont tous frères, ils sont tous unis

Devant la mort, devant la vie.

Tout-à-coup, des chants s'élèvent ou loin.

La liturgie des rondes de Noël a commencé.

Les frères psalmodient des antiennes

Sur l'Épiphanie du Christ ressuscité.

 

" 0, Orient, splendeur de la lumière éternelle,

Soleil de Justice, viens éclairer ceux qui sont assis

Dans les ténèbres et dans les ombres de la mort."

"Déjà l'Orient s'allume, déjà voici les signes précurseurs,

Déjà notre Dieu vient nous inonder de sa lumière."

"   La terre était plongée dans les ténèbres,

L'Orient du Seigneur est sur toi, il est apparu en toi..."

Et je les écoutais chanter, pensant avec ferveur :

Le Christ qui reverdit à présent en moi,

M'exonère peu à peu de ma foi.

 

par Jonathan

 


mardi 16 décembre 2014

L’or du matin de Noël


L’or du matin de Noël

 

Me voila le 23 Décembre, dans la Grand’’rue de Briançon.

La Gargouille na pas encore gelée, il est 18 Heure, il fait un froid de canard.

Je vais encore une Fois de plus passer les fêtes de Noël seul.

Peut être le fait est du à mon caractère d’ours solitaire, j’ai réussi à arracher quelques jours de congés, ce qui est très rare dans mon service, surtout pendant la période des fêtes.

La Grand’Rue grouille de monde, ce sont peut-être des retardataires qui font a la hâte leur derniers achats de Noël.

Les mains dans les poches et le col relevé, j’arpente le vieux Briançon ; Tout gosse, j’ai toujours ressenti une aura magique planer sur cette cité  fortifiée.

La boutique du Quincaillier ou l’énorme couteau Suisse , déroule  sous les yeux des badauds ses lames depuis bientôt trente ans.

Les restaurants et les traiteurs ont revêtus leurs Vitrines de fêtes, les marchands de glaces ont laissés la place aux vendeurs de Marrons.

La fontaine François 1er, (je ne me hasarderai pas à tremper mes doigts dans sa vasque).

Un bouquiniste à sortit sont étalage jusque dans la rue.

Après avoir balayé des yeux l’étal, je me résigne à sortir mes mains de leurs nids douillets.

De mon investigation je n’en retire rien d’intéressant :

·       De vieux livres de cuisine, des Bréviaires qui perdent leurs pages, des vieux livres d’école mangés par les mites, (je me dis qu’après avoir torturés des centaines d’écoliers, ils trouvent ici leur Purgatoire).

J’allais m’en aller, quand j’entends la voix d’un auguste vieillard me dire :

« Aviez-vous lu ‘’Le livre des Images de Nicolas Flamel ? » Tout étonné j’allais me retourner pour répondre à mon interlocuteur.

(Comment à t’il pus deviner sous mes allures de Cow-boy solitaire que je m’intéressais à la science d’Hermès).

C’est un homme d’un age (disons) certain, il porte un par-dessus (qui avait dû être beige un jour), un grand Cache-nez  marron enroulé autour de sa gorge, qui ne peux cacher une barbichette grise, et sur sa tête est posée une espèce de toque de fourrure, (qui elle aussi est mangée par les mites), et au pieds de grosses chaussures de montagne.

Je lui répond d’une façons affirmative : « Je devais avoir environs quinze ou seize ans, sous la forme d’une édition plus récente. Si je peux me  permettre, vous ressemblez au portrait de Nicols Flamel sur la couverture de mon livre ».

Il sourit et me dit : « Accepterez-vous une boisson chaude , au bar de l’horloge qui ce trouve plus bas ? ».

Arrivés au bar, au chaud nous enlevâmes nos vestes.

Je commande un café, mon compagnon un Thé ; Il me revient en tête les premières phrases de l’Avant-propos du fameux livre sur Nicolas Flamel, je les récite de mémoire au charmant monsieur.

<<Je me disais qu’il ne faut pas revenir au lieux ou l’on fut jeune.

Le temps est un alchimiste plein d’ironie, change l’estaminet ou l’on buvais sec à une banque ou les employés inscrivais des chiffres sur des registres, etc. »

Le vieillard sourit et dit : « Je suppose que vous connaissez déjà ce débit de boissons ? »

« Oui monsieur, j’ai encore le goût dans la bouche des Diabolos menthe et plus tard celui de mes premiers cafés, j’y ai connu ici mais premiers amours de vacances ».

Bien sur notre conversation revient sur l’Alchimie :

<<Mon jeune ami !>>dit-il (cela flatte mon ego qu’à cinquante an , qu l'on m’appelle encore mon jeune ami.)

« Dans ma jeunesse ! » reprit-Il, j’ai passé des nuits entières dans mon laboratoire, puis l’age venant je suis passé à l’Oratoire. »

« Quand à moi » lui dit-je humblement, « je me suis tenu à l’Alchimie spirituelle ! » 

Il reprit la parole :

« La tradition fait remonter la naissance de « l’art Hermétique » (l’Alchimie) à Hermès dieu lunaire des Égyptiens, inventeur de tout les arts et des hautes sciences.

Un soldat d’Alexandre aurai retrouvé le texte de son « grand œuvre »dans la grande pyramide de Gizeh, quelques lignes gravées avec une pointe de diamant sur une table d’émeraude.

Ce texte, qui devait guider par la suite toutes les recherches des alchimistes, déclarait que toutes les choses proviennent de « d’Un » et sont nées de cette chose par « Adaptation. »

Les grecs s’intéressèrent à leur tour à cette science mystérieuse et ce furent finalement

Les arabes qui recueillirent l’héritage égyptien et grec, à telle enseigne que le mot alchimie provient d’un mot égyptien et d’un article arabe (Al  Kémia.) Il signifie : « La science de la terre noire », c’est à dire de la « Matière  première » et originelle, ce fameux « Un » qu’évoquait Hermès sur sa table d’émeraude.

De nombreux mots d’alchimie arabes sont d’ailleurs passés dans notre langage :

Élixir, Alcool, Alambic.

Se but suprême des alchimistes ou « Adeptes » était de trouver la Pierre Philosophale qui servait uniquement à préparer la Médecine Universelle ou Élixir de longue vie ou encore Panacée.

Elle servait aussi à préparer « La poudre de projection », permettant de réaliser les fameuses transmutations des métaux vils en or.

Le travail de l’alchimiste s’appelait le « Magistère », le « Grand Œuvre ».

J’allais reprendre la parole quand, quand une voix venue  du comptoir nous cria :

« On fermes !»Mon compère griffonna quelques mots sur la nappe en papier, la déchira et dit :

« Demain soir dix neuf heure, chez moi ! Vous connaissez ? »

« Bien sur c’est une rue parallèle à la Grand’Rue ! »,(La rue du Temple,comme quoi le hasard n’existe pas .

Dehors le temps c’est radoucit, l’inconnu me donne un franche poignée de main, sans un mot il remonte la Gargouille, quand à moi je redescend vers le parking ou m’attend mon auto.

Me voila la veille de Noël ,devant la vielle porte de bois , bien sur nous somme au vingt et unième siècle ,  je presse le bouton de la sonnerie électrique , presque aussitôt l’ouvre porte ce fait entendre ; Je suis obligé de mettre tout mon poids pour l’ouvrir.

Je pénètre dans le couloir sombre, l’escalier en colimaçon ce déroule devant moi, je me rappelle que je ne connais pas le nom de la personne chez qui je me rends.

En plaçant mes mains en porte-voix, un « Hé Ho ! » sort timidement de ma gorge, presque immédiatement la lumière envahie le couloir, du haut de l’escalier elliptique

Apparaît le vieux monsieur. « Montez c’est aux troisième ! »


Il fait chaud dans l’appartement, en vérité c’est une grande pièce qui sert de salon est de cuisine.

Il pousse un rideau, là un Réduit lui sert de chambre et de bureau.

« Voici mon Oratoire ! » au mur des posters ou son dessinés des symboles astrologiques.

« L’ASTROLOGIE est au ciel ce qu’est L’ALCHIMIE à la terre ! »


Et derrière un par à vent chinois un meuble secrétaire, sur une étagère, la statue de Bouddha à coté d’un buste du Pharaon Aménophis IV (Akhenaton)   et d’un portrait d’un Christ Byzantin et trois roses, une petite bibliothèque au dessus de sa couche, ou de très vieux livres sont empilés ; J’allais assouvir ma curiosité quand de la pièce d’à coté j’entendis « A table ! »

Après un repas simple mes efficaces, il tire une montre à gousset de son gilet et dit :

« Voulez vous un café ? étant donné que la nuit va être longue ! »


Âpres avoir causé sur mon parcours ésotérique, il me dit il est temps pour vous de savoir pourquoi je vous ais invité ! »

Il sort une grosse clé de la poche de son pantalon de velours à grosses cotes et ouvre une porte qui jusque là m’avait parue comme celle d’un  placard.

Nous somme dans une  immense pièce très sombre :

Plusieurs tables couvertes de tubes, filtres, entonnoirs, cornues, ampoules de dimension les plus diverses, voisinent avec des appareils les genres.

Au centre de la salle, un grand poêle en terre cuite : des récipients de forme bizarre sont posés dessus, lourd de leur mystérieux salmigondis qui bouillent sans trêves, emplissent la pièce d’une odeur étrange. 

Tout ce bazar m’intrigue, le long du mur des étagères portent un nombre incalculable de flacons fermés hermétiquement.

Des étiquettes indiquent le nom de leur étrange contenu :

« Lune vermeille », « Achille de cuivre », « Astérisque de plomb », « Amagalis ».

« Voyez mon cher ami, l’Art Royal est intimement lié à la transmutation physique des métaux vulgaires en or et la transformation spirituelle de l’alchimiste en adepte régénéré uni a la divinité ».

Le bonhomme ce met au fourneau et commence son insolite cuisine, après mainte préparations dans ce récipient que les anciens appelaient vaisseau, le contenu ce met en ébullition, des flammes bleues, vertes et violettes, illumine la pièce, il me dit :

« Voici le ‘’Mercure des philosophes’’, l’odeur du souffre envahie la pièce ce qui amplifie la vision infernale de cette antre. « Ceci est le Premier œuvre ! »

Je l’aperçois  jetant un liquide et broyer dans un mortier, jusque à ce que le contenu prit l’aspect d’une bouillie plus ou moins épaisse.

Il mit la dissolution dans un petit frigidaire, puis il plaça un parti du produit sous une lampe à rayon chaud, (rayon X ou Ultra violet?)

Puis il reprit ses explications : « Ceci est le vieux principe ‘’Solve Coagula ! »

Sous la lampe la matière prit une teinte noire ; puis il ce mit à distiller le précieux liquide.

La matière devient brillante il éteint le feu intérieur, par contre il dépose le tout sur une sorte de fourneau qui chauffe de l’extérieur, il me dit :

« Ce qui coagule la matière c’est son esprit ! », au bout de quelques opérations le contenu ce change en poudre blanche, il dissous cette poussière dans un mystérieux liquide, tout ce ci devient une chaux rouge.

« Il faut prendre la matière dissoute, que l’on fera dessécher à une chaleur semblable à celle du soleil, en suite nous recommencerons les opérations précédentes ! » 

La matière blanche vire au rouge (l’élément de fer des philosophes).

Le voila entrain de séparer « Le pur de l’impur ».

Au bout d’un moment un liquide huileux apparaît, il le filtre a l’aide d’un tissus comparable à de la plume.

« L’HUILE et la véritable coloration de L’OR potable. »


« Maintenant nous allons accomplir le troisième  œuvre. »

Il procède à la cuisson, il m’avoua, qu’il mit des années à trouver la bonne température.

Puis de petits grains blancs apparaissent (Les Hermétistes les nomes les Atomes de soleil).

Ensuite, après diverses opérations (et postérieurement avoir trouvé la bonne température), le contenu ce transforme en une masse liquoreuse comme du verre fondu.

Dans un autre creuset ce liquide prendra la couleur bleue puis celle du plomb et pour finir la couleur pourpre.

Plus tard, (je ne sais plus dans quelle coupelle) le contenu devient orange.

« Nous voila maintenant proche de la fin de notre œuvre ! »


Il jette à l’intérieur un petit morceau de fer ; Il retire ses gants, les jettent sur une table, et avec un grand sourire satisfait, il dit : Un petit repos nous fera un grand bien !»

Nous allons dans la pièce principale, il verse deux tasses de chocolat.

J’ai du m’endormir, parce que la lumière du jour me fait sursauter, l’ancien a tiré les rideaux.

« Le Grand Alchimiste de L’UNIVERS À fait sont œuvre ! »


J’éclate de rire et je ne peux pas m’empêcher de dire : « Le petit plaisantin qui veux devenir milliardaire, doit savoir a quoi s’en tenir ! » Au fond du creusé, deux morceaux du métal précieux pas plus gros que des pois chiches.

Je salut ce grand adepte en lui promettant de venir lui faire une visite avant mon départ.

Trois jours plus tard me voila de nouveau dans la Grand’Rue, bifurquant dans la ruelle étroite, je sonne à l’antique porte sans nom, aucune réponse, je la pousse par hasard, elle s’ouvre, je grimpe à l’étage, l’appartement est vide, j’accours chez les voisins, à mon grand étonnement personnes n’a entendu parler de l’existence du vieux monsieur. 

Je sais que je n’ai pas rêvé, la réponse véritable ne ma pas été donnée.
 

 

 

  

 

 

 

 

 

dimanche 14 décembre 2014

DE L'APPELLATION DE "CHEVALIER"

DE L'APPELLATION DE "CHEVALIER"


14

août 1958


Ce

mot, venant du latin EQUES désignait, dans l'Empire Romain, une

caste supérieure : EQUITES ou EQUESTRES : les CHEVALIERS

Il

désigne encore une classe de noblesse, au-dessus du titre

préliminaire d'ECUYER, mais n'est généralement porté que par des

cadets de Maisons nobles.

Dans

le même sens d'EQUES, il est un grade dans de multiples Ordres

décoratifs, précédant les grades d'Officier, Commandeur, Grand-Croix etc…

EQUES

= CHEVALIER, titre dont coutume est prise de le décerner à des

hommes laïcs ou ecclésiastiques et à des femmes ; mais ce titre de

CHEVALIER venant d'EQUES, ne saurait désigner un homme reçu dans

l'Art Militaire de Chevalerie, tel qu'il existait jadis et qu'il

s'est continué de nos jours.

Quand

un homme a été Armé, Adoubé ou Ordonné Chevalier, il n'est pas

EQUES, mais MILES et ceci depuis le Moyen-âge.

D'où

il résulte qu'un Chevalier, soit à titre nobiliaire, soit à titre

décoratif, se désigne, en latin, par le mot EQUES, tandis qu'un

Chevalier qui a reçu l'investiture de Chevalerie est désigné, en

latin, par le mot MILES.

En

résumé, comme formule lapidaire, des lettres de noblesse émanant

d'um Souverain, des diplômes quelconques, officiels ou officieux,

pour ne pas dire fantaisiste, peuvent attribuer à quiconque le titre

de Chevalier = EQUES.

Seule

l'antique investiture, toujours pratiquée en Chevalerie, fait un

Chevalier

= MILES.

Dans

toute association chevaleresque (Ordre ou Compagnie) un Chevalier

nommé est EQUES, et ne devient MILES que lorsqu'il a été Armé,

Adoubé ou Ordonné.

Dixit le Baron

du Genièbre



Le Chevalier ms Pierre, Paul, Jean NEVEU, Baron du GENIEBRE, Duc de PAUVER.
 

samedi 13 décembre 2014

LE MYSTERE DU GRAAL

LE MYSTERE DU GRAAL



-"C'est assurément une grave erreur de considérer le Graal comme de source exclusivement chrétienne. Il serait

d'ailleurs tout aussi erroné de l'inclure uniquement dans la phase mystique ou soufie de l'Islam. En réalité, LE

GRAAL DESIGNE UNE VOIE D'APPROCHE VERS LE DIVIN, VERS UNE PARTICIPATION TELLE QUE CE

N'EST PLUS L'HOMME QUI CHERCHE A APPREHENDER DIEU MAIS DIEU LUI-MEME QUI "SE VOIT" DANS

L'HOMME. Le Graal, c'est l'accession au SECRET de la vie universelle, c'est: une REALITE DIVINE, une

PRESENCE PERMANENTE, c'est la REVELATION TOTALE ET ABSOLUE DE LA SAGESSE UNIVERSELLE,

c'est LA SUPREME INITIATION. Ainsi, ce qu'on a appelé "la légende du Graal" appartient aussi bien à

l'ésotérisme chrétien qu'à l'ésotérisme islamique ou même à 1'ésotérisme hébraïque. La "légende" est

UNIVERSELLE, car elle contient l'UNIVERS et chaque mystique, quelle que soit son origine, son "état", sa "voie",

ou ses bases religieuses, qu'il vive en Occident, ou en Orient, qu'il soit chrétien, musulman ou juif, aspire en

dernière analyse, à parvenir par les étapes initiatiques qu'il franchit A LA ROYAUTE DU GRAAL, AU SECRET

DES SECRETS....

Le symbole de ce sublime mystère est partout un objet sacré. Pour les Celtes, cet objet, c'est la "coupe

prophétique". Pour les chrétiens, le "signe" c'est la coupe ayant contenu le sang du Christ, pour l'Islam, ce sera la

pierre descendue du ciel. La conquête du Graal, par définition, est une VOIE ACTIVE, qui renferme LA PAROLE,

LA LUMIERE ET LA VIE. Cette voie, l'empruntent LES CHEVALIERS DE LA TABLE RONDE, c'est-à-dire CEUX

QUI, SUR TERRE, ONT ETE ADMIS A TRAVERSER LES EPREUVES INITIATIQUES D'UNE TRADITION

AUTHENTIQUE ET RECONNUE POUR ACCEDER EN FIN DE COMPTE A LA CHEVALERIE CELESTE. Un

mystique, un initié, a toujours été UN CHEVALIER à toutes les époques et sous toutes les latitudes et comme

l'ultime sommet à atteindre est symbolisé par le GRAAL, celui-ci est marqué du sceau de l'UNIVERSALITE....

Un Graal Islamique


Curieusement, et PEU L'ONT REMARQUE, l'influence ISLAMIQUE est incontestable dans la transmission des

secrets du Graal à l'Occident. Beaucoup, certes, ont reconnu sans hésitation le rôle des Arabes dans cette

transmission nais rares sont ceux qui ont admis UNE INFLUENCE que les textes, même PUBLICS, font

cependant apparaître clairement. Ce qui peut être surprenant pour le non initie, ce n'est, pas la présence

d'éléments islamiques dans la voie active du Graal dont l'APPARENCE est sans conteste chrétienne, c'est la

COHERENCE entre ces deux symbolismes - le chrétien et l'islamique - dans la "légende". Pouvait-il en être

autrement puisque LE GRAAL EST UNIVERSEL ?

Rattachez cette notion à nos explications précédentes. LE GRAAL DEVIENT ALORS LA SAGESSE

ETERNELLE, LE "CHATEAU DE L'AVENTURE", CELUI DU "GRAAL", DEVIENT LA CONNAISSANCE

ABSOLUE, TOUS LES HAUTS LIEUX, SECRETS OU NON, SONT LES ETAPES DE LA CONQUETE DU

GRAAL, LES MAITRES ET LES INITIES SONT LES OFFICIERS ET LES CHEVALIERS DE LA TABLE RONDE

UNIS EN UN MEME COMBAT POUR LA POSSESSION DU GRAAL.

En fait, le Graal se trouve enfoui dans le symbolisme universel de la TRADITION UNIQUE sous ses multiples

aspects - de cette tradition dont A JAMAIS le Verbe est l'âme vivante...

Le christianisme et l'Islam se sont combattus, mais cela, c'est le manteau EXTERIEUR de leur rencontre. En

réalité, par-delà le combat et la haine APPARENTE, les élites se sont rencontrées, UNIES, l'Islam, longtemps,

étant, dans ces contacts, le guide, l'inspiration. Cette rencontre n'était possible, naturellement, que sur

L'ESOTERISME, sur la PHASE SECRETE ET INTERIEURE de ces deux grandes tendances de philosophie

religieuse, qui, avec le Judaïsme, d:ailleurs, ont leur source dans la tradition abrahamique....

Mon propos n'est pas d'examiner ici les trois romans qui, vers le treizième siècle, révélèrent soudain la "légende

du Graal". Vous aurez, VOUS, à lire ou à relire ces ouvrages d'initiation en gardant en mémoire les lignes de

force que je vous indique. Le récit vous paraîtra alors bien différent, chargé d'unite et révélateur d'initiation.

Souvenez-vous surtout de ceci:

L'OEUVRE DIVINE, DANS SA REALITE PERMANENTE, EST LE SACERDOCE ETERNEL ET L'ORDRE DU

GRAAL, C'EST L'EXPRESSION DE L'ORDRE DE MELCHISEDEC. L'ORDRE DE MELCHISEDEC DEMEURE A

JAMAIS, DANS LA VERITE, PERMANENCE ET UNIVERSALITE. IL EST LE BUT ULTIME A ATTEINDRE. IL EST

INVISIBLE ET PRESENT. EN LUI SONT CACHES LE GRAAL ET LA PAROLE.

MELCHISEDEC EST PRETRE ET ROI

 

jeudi 11 décembre 2014

L'Ordre Martiniste et le dépôt du Saint Ordre

L'Ordre Martiniste et le dépôt du Saint Ordre       

« Mais ce dépôt, ce saint Ordre où poussent les branches et les rameaux, comment ne pas l'annoncer    
sans attendre ?    
    
 Le martinisme ressortit à l'ésotérisme judéo-chrétien qui ressortit à l'ésotérisme universel. Dans son    
originalité formelle, néanmoins, dans son unité radicale et sous la multiplicité de ses avatars, le    
martinisme remonte à Martines de Pasqually.    
    
 Trois grandes lumières balisent l'itinéraire du martiniste : Jacob Böhme, Martines de Pasqually et    
Louis-Claude de Saint-Martin. Mais à constituer le dépôt, ont aussi coopéré Jean-Baptiste    
Willermoz, l'Agent Inconnu, l'Ordre des chevaliers bienfaisants de la Cité sainte avec ses mythes    
templiers et l'héritage des constructeurs gothiques ; et les grands illuminés du XVIIIe siècle, les    
William Law, les Divonne, les Eckhartshausen ; et les fidèles du piétisme, surtout lors du premier    
réveil (…).    
    
 Or, la perle de ce dépôt, son capital initial, c'est Martines qui l'a placée, et c'est de lui que la    
tiennent les maçons écossais rectifiés et les grands profès, les théosophes chrétiens et parmi eux, les    
disciples de Saint-Martin dont beaucoup appartiennent à l'Ordre Martiniste. »    
    
    
R. Amadou, Préface pour « PAPUS, MARTINES de PASQUALLY », Robert Dumas Éditeur, 1976,    
p. XVI.    



mercredi 10 décembre 2014

Hiver

                                                                            
Ce matin les derniers oiseaux migrateur sont partis.
Le givre est arrivé.
L'hiver et bien là.
Et le froid s’installera.

mardi 9 décembre 2014

Devenir un Chevalier Rose-Croix

Devenir un Chevalier Rose-Croix    
L’attitude que nous adoptons dans nos existences renferme nos craintes, nos désirs, nos peurs. En    
réalités, lorsque nous les analysons, nous pouvons nous rendre compte que ces états émotifs sont    
inhérents à tous les être humains. Ils sont la représentation de notre être intérieur, de notre état    
mental et de la perception de ce que nous sommes, notre ego.    
Quand nous sommes capables d’adopter une attitude altruiste, entièrement tournée vers les    
autres en toute équanimité en adoptant une attitude d’amour, de compassion et de joie, nous    
libérons du même coup notre luminosité , et c’est cela qui est appelé « Caritas »: échanger notre    
bonheur contre le malheur de l’autre, prendre la place de l’autre. Voici comment on peut le    
résumer : Être un serviteur.    
Le Chevalier Rose-Croix est l’être doté d’un esprit éveillé. Pour comprendre réellement ce qu’est un    
esprit éveillé, il importe d’avoir fait ce retournement de soi-même vers les autres. Nous sommes    
Chevalier Rose-Croix lorsque nous avons fait la promesse de soulager et de sauver tous les êtres de    
la souffrance. Cet engagement au service de la souffrance peut prendre différentes formes, mais la    
réalité ultime est celle d’atteindre par son parcours initiatique, l’état par Excellence de Chevalier    
Rose-Croix, la nature de l’esprit illuminé que tous nous possédons au plus profond de nous même.    
Le Chevalier Rose-Croix se doit d’être d’une très grande Vigilance face à lui-même d’abord et face    
aux autres. Il s’agit de développer une conscience vive, qui est la continuelle présence de tout son    
être au monde. Sur la base de la Tradition Chrétienne, le Christ est l’image même du Chevalier    
Rose-Croix par Excellence. Le Chevaliers Rose-Croix qui revêt ses décors intérieurs pour aider, par    
sa compassion et sa sagesse, tous les êtres, chemine sur la voie du Christ. Cette imitation du Christ    
que plusieurs Saints, nos Maîtres, ont parcourus, sont l’exemple même des états de consciences    
supérieures, que l’on peut nommer Initiation. L’illumination de leur esprit est inévitablement passé    
par l’Amour et la compassion et c’est ce qui nous donne la mesure de la nature du Christ. L’activité    
du Chevalier Rose-Croix est de refléter cette luminosité de l’accomplissement du Christ.    
Effectivement, il se doit d’acquerir les qualités et les attributs ou aspects du Christ. C’est dire que    
l’effort qu’il y met doit être proportionnel à la cause de ses engagements. Est-il possible en une vie    
de parvenir à l’état Christique? Peut-être, mais le Chevalier Rose-Croix par Excellence se concentre    
seulement sur l’application au quotidien de l’Amour et de l’Altruisme au travers ses pensées, ses    
paroles et ses actions. Fort de ses principes, il doit savoir où se trouve la souffrance, l’ignorance, il    
doit suivre les préceptes de patience, d’indulgence et d’équanimité pour apporter aux autres le    
soutien, voilà la véritable Charité, « Caritas ». Il est bon de se visualiser comme un Chevaliers Rose-    
Croix par Excellence, c’est à dire comme le Christ manifestant l’Amour et la Sagesse sur le plan du    
salut. L’esprit s’identifie à la divinité du Christ réellement présente en soi, et peut entrer en relation    
avec le Père, l’Omnéité. Cette représentation de l’esprit nous permet de créer un pont entre l’esprit    
de l’homme et celui de Dieu. Elle fait partie de la réalité des vues du Chevalier Rose-Croix dans la    
marche à la lumière. Cette vision est le support des méditations du Chevaliers Rose-Croix. Elle    
s’impose comme une lumière dans l’esprit, comme le reflet de la lune sur l’eau. Cette visualisation    
du Chevalier Rose-Croix consiste à s’offrir en sacrifice en absorbant toutes les souffrances du    
monde et en offrant en retour tout son Amour.    
Source : http://chevaliersrc.unblog.fr/category/textes/   

lundi 8 décembre 2014

citation de Louis Claude de Saint Martin



« La seule initiation que je prêche et que je cherche de toute l’ardeur de mon âme, est celle par laquelle nous pouvons entré dans le cœur de Dieu, et faire entrer le cœur de Dieu en nous, pour y faire un mariage indissoluble qui nous rend l’ami, le frère et l’épouse de notre divin Réparateur. »

(Louis-Claude de Saint-Martin, lettre à Nicolas-Antoine Kirchberger, 19 juin 1797).