samedi 30 mai 2015

Le Martinisme est une Arche où est célébré le culte de l'Alliance

 

 

 
Le Martinisme, s’il est fidèle à sa mission, doit être une école de prière, conformément aux enseignements de Louis-Claude de

Saint-Martin dont on sait la force avec laquelle il insista sur la nécessaire et préalable purification du cœur pour avancer dans le

Sanctuaire de la Vérité ; c'est aussi un authentique séminaire où sont progressivement découverts, et remis entre les mains de

l'initié, les « objets » du culte intérieur, les instruments sacrés qu'il aura à utiliser pour se présenter devant la face de Dieu.

Voie « cardiaque », voie interne d'adoration, s’appuyant et se fondant sur la pratique de la contemplation et de la louange, le

Martinisme est donc en quelque sorte, une Arche où, pieusement, est conservée la pratique de la célébration de l'Alliance du

Créateur avec l'homme, mais avec un homme sanctifié, régénéré « perpétuellement et en entier dans la piscine du feu, et dans la

soif de l'Unité », comme l'exprima magnifiquement le « Philosophe Inconnu », afin que puisse s'accomplir la principale religion,

celle qui consiste à relier et réunir « notre esprit et notre coeur à Dieu », pour que l'homme soit rétabli dans les prérogatives de

sa première origine, accomplissant, enfin, son indispensable « Réconciliation ».

De façon prémonitoire, Saint-Martin avait prévu, sachant la lenteur des progrès de l'âme humaine, que son action ne porterait ses

fruits qu'après avoir quitté cette terre.

Son immense mérite, dont chaque Martiniste célèbre à présent l’aspect providentiel, étant d’avoir su, le temps de son passage en

cette vallée de larmes, nous remettre en mémoire les devoirs que nous impose notre véritable essence, prophétisant avec une

rare lucidité :

« Ma tâche dans ce monde a été de conduire l’esprit de l’homme par une voie naturelle aux choses surnaturelles qui lui

appartiennent de droit, mais dont il a perdu totalement l’idée, soit par sa dégradation, soit par l’instruction fausse de ses

instituteurs. Cette tâche est neuve, mais elle est remplie de nombreux obstacles ; et elle est si lente que ce ne sera qu’après ma

mort qu’elle produira les plus beaux fruits. »

(Saint-Martin, Mon Portrait historique et philosophique, 1135).



mardi 26 mai 2015

Alchimie Spirituelle

 


Un adage alchimique énonce :

" Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas ".
L´Alchimie de la Matière met en oeuvre des principes que l´on retrouve dans l´Alchimie

Spirituelle.


Les différents stades de la transformation de la matière première, vile et corruptible, pour arriver à

la pierre philosophale sont successivement :

1. Le stade de la putréfaction ou oeuvre au noir.

2. Le stade de la purification ou oeuvre au blanc.

3. Puis le stade de la multiplication ou oeuvre en rouge.
La Putréfaction :

Elle correspond à la descente de l´homme dans la matière.

C´est la phase pendant laquelle l´attrait du factice et de la société va le faire chuter, au risque de tuer

en lui tout honneur, toute dignité, toute conscience.

Au terme de cette phase,

- ou bien, l´homme s´est laissé totalement piéger par le système dans lequel il vit, et il y a disparu,

transformé en robot, n´ayant plus aucune pensée propre. Sa vie se résume alors à travailler,

consommer et jouir ;

- ou bien, il a encore un sursaut de vie et de lucidité et il s´insurge contre l´absurdité de la vie qu´on

veut lui faire mener. Il se dit qu´il n´est pas possible qu´il soit sur Terre pour des finalités aussi

dénuées d´intérêt.

Si l´homme a ce sursaut de vitalité, tous les espoirs lui seront alors permis, sa putréfaction, sa

descente dans la matière n´aura pas été inutile ; alors qu´elle aurait engendré sa mort spirituelle s´il

n´avait pas vu la nécessité de s´en sortir, cette simple prise de conscience donne un autre sens à sa

vie, et lui ouvre la porte de l´étape suivante : celle de l´initiation, de la purification.
La Purification :

Pendant cette phase, symboliquement la couleur passe du noir au blanc, cela veut dire que l


´homme va s´épurer de ses imperfections, de toutes les erreurs que son éducation lui avait fait

prendre pour des vérités.

Tout doucement, il va se mettre en chemin, de prise de conscience en prise de conscience, pour se

connaître lui-même et connaître le monde qui l´a fait naître.

Dans cette descente en lui-même, il se heurtera à tout ce que son milieu a voulu faire de lui et il

devra s´en libérer. Il se heurtera à toutes les mémoires de l´humanité qu´il porte en lui et qui aujourd

´hui sont devenues un frein à son évolution.

Pendant ce processus de transformation il comprendra que le mal et le bien que définit la société,

sont des chimères ; il reconnaîtra qu´une qualité aujourd´hui pouvait être un défaut et une faiblesse

il y a quelques centaines d´années. Inversement, un défaut aujourd'hui pouvait être une qualité

vitale chez un homme de Cro-Magnon.
En conséquence, le bien et la mal sont relatifs à l´évolution : le bien se transforme en mal si on le

perpétue au-delà de sa nécessité.


Par exemple, le désir de sécurité est un bien, s´il reste un moyen de se libérer l´esprit ; l´individu qui

a un toit, une profession, sait qu´il n´y a pas nécessité pour lui de rechercher abri et nourriture, aussi

il petit utiliser son mental à autre chose.

Par contre, et c´est valable pour presque tout le monde dans nos sociétés occidentales, quand la

sécurité n´est plus un moyen, mais une valeur instrumentale, quand elle est devenue une finalité,

elle est dans ce cas, un mal.

L´homme n´utilise plus la sécurité pour vivre, il vit pour sa sécurité et en meurt étouffé.

La sécurité sous toutes ses formes, est aujourd´hui le fondement de nos structures collectives :

sécurité financière, psychologique, sentimentale, physique, métaphysique ; il faut être garanti,

assuré, protégé contre tout !

A ce moment là, la sécurité instrument de vie, si elle s´était limité à sa fonction première, devient

instrument de mort.

- Mort mentale d´abord, parce qu´elle entraîne un arrêt de l´évolution, de l´intelligence humaine,

- puis mort physique, quand elle atteint son aboutissement.

Aujourd´hui, nos sociétés s´éteignent économiquement, politiquement et moralement par la

sécurisation.

Demain, les nations risquent de mourir à force de s´être sécurisées par accumulations d´armes de

toutes sortes, elles mourront alors par les mêmes armes qui devaient les protéger, au nom de la

sécurité qui devait les faire vivre.

En conséquence, ce qu´aujourd´hui les sociétés définissent comme un bien est souvent un mal.

L´Alchimiste doit s´en rendre compte ;

Ce que tous les individus recherchent, est le plus souvent à fuir et ce qu´ils dédaignent est peut-être

digne d´intérêt.

Nos civilisations sont à leur fin et tout fonctionne à l´envers.

Elles n´ont pas pris conscience que la vie de l´homme devait prendre une dimension autre que celle

de sa jouissance matérielle, pour s´être arrêté à ce stade, elles amènent l´être humain à disparaître et

s´amènent elles-mêmes à disparaître.

Elles sont devenues des monstres de complexité, mais aussi de fragilité et, surtout, elles ne justifient

plus leur existence que par l´inutilité : les loisirs, le confort au-delà du raisonnable, la mode, la

surconsommation effrenée, l´exploitation démesurée des ressources de la Terre.

Pourquoi tout cela... pour rien !...

Pour se saoûler dans une illusion de jouissance, de sécurité.

Cette évolution est irréversible et mortelle... tout doucement ce qui faisait la vie de l´homme

disparaît.

Ce qui ne sert à rien, la paperasse, le factice, le gadget, la législation, l´administration, remplacent la

créativité, l´utile, l´individualité.
Ce qui est mort impose son carcan à ce qui vit encore.


C´est alors que l´homme comprendra que sa chute dans la matière était une nécessité.

Par l´exploration de cette dimension, il a pu se forger une intelligence, une connaissance et une

compréhension des êtres et des choses qu´il lui était impossible d´acquérir autrement.

C´est parce qu´il tombe que l´enfant apprend à marcher !

C´est parce que la matière nous emprisonne que nous ressentons le besoin de la connaître pour la
maîtriser, puis de nous en libérer lorsque est redécouverte la dimension de l´Esprit.


Ainsi, au fur et à mesure de sa compréhension de lui-même, de tout ce qui l´entoure, l´Alchimiste

saura remettre les choses à leur place. Il se libérera progressivement de tous les pièges dans lesquels

il se laissait disparaître.

Pendant cette phase de purification sa couleur symbolique virera progressivement du noir qui

marquait la putréfaction, la vie végétative sans conscience, au blanc qui signifie en même temps,

pureté et mort ; mort à ce simulacre de vie, revue et corrigée, par les structures humaines.

Lors de ce travail d´initiation, l´homme chemine dans sa conscience selon des hauts et des bas, les
alchimistes appellent ce phénomène d´alternance, Solve-Coagula : Dissout-Condense.

1. La période Solve, correspond à la dissolution d´une ancienne certitude, c´est une phase de


déséquilibre, d´incertitude où la conscience s´est libérée de la marche précédente qu´elle

avait fini d´explorer pour passer à la suivante qu´elle ne connaît pas encore. C´est la période

où le connu éclate pour s´élargir au prochain stade de l´inconnu.
2. La période Coagula, période où la conscience " retrouve ses billes " pourrait-on dire, elle


reprend possession du monde qu´elle explore avec son nouvel acquis, avec sa nouvelle

liberté, avec sa nouvelle compréhension.

Vient enfin,
La Multiplication :

Cette phase va finir le Grand OEuvre.

Elle est marquée par la couleur rouge, la couleur de l´Esprit, du sang du Christ que contenait le

Graal.

Après être mort au monde qui l´entoure, après s´être libéré de la matière, l´initié renaît en Esprit.

Il découvre alors la pierre philosophale, la quintessence des quintessences, cette pierre sur laquelle

Jésus voulait bâtir son église.

Il découvre en lui-même la Vérité.
Après sa propre transmutation, il devient lui-même le transmuteur de ceux qui, après lui,

chercheront la Vérité; il leur a ouvert un chemin par sa propre quête.


L´Alchimie spirituelle est unique dans son principe, mais selon l´individu qui la découvre, elle peutêtre

vécue de différentes façons.

Il y a autant de chemins vers la Vérité, qu´il y a d´êtres humains.

La plupart des êtres humains, à un moment de leur vie se sont posés la question de savoir, le

Pourquoi et le Comment de leur existence.

Ils ont recherché sincèrement au fond d´eux-mêmes si leur but répondait à une Vérité ou à un

Besoin.

Ils ont eu à leur disposition deux cheminements pour effectuer cette recherche :

- la Matière

- ou l´Esprit..

Entièrement libres de choisir l´un ou l´autre, ce sont leurs désirs, leurs croyances et l´importance qu

´ils donnaient à leurs plaisirs qui ont déterminé ce choix.

En effet, la recherche spirituelle de la Vérité, peut être l´espérance d´un homme simple, mais elle n

´est pas obligatoirement celle de tous.

Les individus qui se contentent de satisfaire leurs passions physiques ou intellectuelles, dont le but

est uniquement matériel, ceux-là recherchent le superman, le super-doué, le supersavant.

Ils se trouvent bien dans leur peau et ne veulent pas entrevoir l´échéance, tant que leur santé est

florissante et que leur vulnérabilité n´est pas éprouvée.

La notion d´erreur tout au long de ce cheminement, ne peut donc se justifier, dans la mesure où elle

n´apparaît que lorsque ayant fait un choix, on agit encore selon l´ancienne démarche.

Celui qui a écarté la Matière pour ne considérer que l´Esprit, va vers une perfection.
On peut comparer cet homme à la matière première des alchimistes, à la pierre vile et de nulle

valeur qui doit se purifier par son évolution selon un lent processus alchimique de

transmutation.


Si l´Alchimiste vise à transformer les métaux vils, oxydables et corruptibles en OR, métal réservé

aux dieux et incorruptibles, l´homme doit faire de même, évoluer vers moins de mal, se

comprendre, comprendre qu´il vient de la bête et qu´il doit aller à la perfection, et cette

compréhension lui fera réaliser l´utilité de son travail au long d´un cycle.

De tous temps, les hommes ont souhaité des palliatifs que l´on peut appeler des dieux, dieux

localisés répondant à leurs aspirations, à leurs compréhensions, en fait, souvent confondus avec

leurs besoins du moment.

A leur origine, toutes les religions ont eu accès à une vérité amenée par ceux qui en étaient les

détenteurs (Bouddha, Jésus...) mais le fait que leur quête et leur compréhension aient été par la

suite, prises en compte, exploités par d´autres personnes, a changé le spirituel en politique.

Ni Jésus ni Socrate, ni Bouddha n´ont voulu écrire : leur enseignement n´était qu´oral et servait à l

´éveil de leurs interlocuteurs.

Ils savaient fort bien que les paroles, une fois écrites, sont figées, qu´elles perdent la vie et la

résonance que le verbe leur donne, qu´elles peuvent alors être mal interprétées.

De plus, ils savaient aussi, que la Vérité dont ils pouvaient témoigner, était fonction de l´évolution

mentale humaine à l´époque où ils parlaient...
Le tort des religions, c´est d´avoir voulu ériger en dogme, en morale, en interdits, les moyens

de la quête et d´avoir ainsi arrêté le cheminement de cette recherche.


Toutes les religions ont fait l´erreur de croire qu´il existait une voie, une recette que l´on peut

codifier et qui mène automatiquement à la Découverte de la Vérité.

Toutes les religions, tous les rituels, toutes les ascèses sont des créations d´hommes qui ont

confondu leurs extases avec la vision de la perfection, leurs transes avec la découverte de la Vérité, l

´anesthésie de leur souffrance avec la Sagesse.

Chacun trace, en fait, sa propre voie par sa compréhension.

Il n´est pas question de faire une doctrine de sa réussite personnelle !

Avec son individualité particulière, chaque homme va dans sa recherche de la perfection, désirer la

Vérité, Unique et Immuable. Il cherchera la Liberté, celle qui a pour but de ne pas gêner les autres.,

donc la liberté des autres.

Il voudra comprendre la nature en essayant d´y retrouver la Vérité et, en s´harmonisant avec elle, il
aimera indéfiniment - c´est l´Amour Universel.


Ses réflexions l´amèneront à se sortir de la noirceur de la putréfaction, reflet de la société, qui admet

toutes les injustices en essayant de les justifier, même s´il faut pour cela utiliser la force.

Il essaiera de se libérer du carcan de toutes les contraintes imposées, soit par les commandements de

Moïse, soit par les décrets-lois.

Il cherchera à se définir dans la Vie, dans la Justice et l´Equilibre.

Pour cela, il rejettera religions, sectes, mouvements politiques, ces derniers tentant de lui faire croire

que la vie peut se limiter au métro-boulot-télé-dodo-loisirs. Cela n´a pas de sens vu l´inégalité des

heures du métro-boulot, du dodo, de la télé, des loisirs, suivant que vous êtes " puissants ou

misérables ".

La vie de l´homme, en tant qu´être physique, n´a pas plus d´importance que la vie d´un chat ou d

´une souris.
C´est par sa quête, par son évolution mentale que l´homme trouve sa véritable fonction.


Dans cette optique, tout le monde est à égalité, riche et pauvre, faible et fort, malade et bienportant..

La finalité de la Vie n´étant pas la jouissance matérielle, cela se conçoit très bien.

On se rend même compte, alors, que dans cette quête de l´Esprit, le malade, le défavorisé, pourra

peut-être prendre conscience de lui-même plus vite que le beau et le bien-portant qui ne cherchera

qu´à jouir.

Ce dernier se croit fort, mais de quel droit impose-t-il sa présence sur la Terre, à tous les êtres

vivants, en les conditionnant, en les détruisant pour prendre leur place ?

La Terre ne leur appartient pas.

Comment l´homme peut-il se l´approprier alors qu´il ne représente qu´une espèce parmi 100.000

autres, vivant sur notre planète.

Dans la quête spirituelle, l´homme retrouve sa liberté, une liberté physique et mentale indispensable

à celui qui veut découvrir le vrai sens de la vie.

Celui qui reste prisonnier de ses anciennes croyances, de ses tabous, n´existe pas et n´existera

jamais !

Le suicide des Cathares ou l´ascèse des mystiques qui vivent en réclusion, sont les preuves d´une

incompréhension de la Vie : comment prendre conscience du monde en le fuyant, comment se voir

si l´on se met dans du coton, hors de la réalité ?

L´homme doit sans cesse prendre la mesure de ses actes et de ses paroles par rapport à l´idéal qu´il

se fixe ; c´est alors qu´il peut évoluer vers la Vérité.

Peu à peu, sa conscience va s´élargir, son amour va grandir, et le mal fera place au bien, tout

naturellement.

Celui qui fait sa B.A., ses actes de charité, celui-là n´aime pas, il s´achète une bonne conscience.

Il ne fait aucun travail mental d´évolution et son argent lui sert de passe-partout.

La prise de conscience de la Vérité ne résultera jamais d´une ascèse quelconque.

Celui qui croit s´élever spirituellement par un exercice physique descend en fait, vers l´ombre. Il

accroît le poids des chaînes, des conditionnements qui sont en lui.

La conscience de la Vérité ne peut pas dépendre de la matière ; elle doit être au-delà de toute réalité

physique.

Peut-être n´est-il pas facile de refaire marcher un cerveau endormi par la vie que nous menons, mais

une fois que le réveil a eu lieu, on sait que là se situe la vie, la vérité.

En fait, vouloir exister nécessite une vigilance de tous les instants pour débusquer tout ce qui, en

nous et autour de nous, veut nous faire disparaître.

L´Alchimie de l´Esprit, c´est la porte ouverte à l´espoir, à une autre raison d´être.

Quand l´homme entrevoit ce chemin, il commence à vivre. Chacune de ses pensées, chacun de ses

gestes, lui permet de prendre la mesure de sa responsabilité vis-à-vis de lui-même et des autres.
Savoir ce que l´on Est, est la Vérité, mais Savoir Tout ou alors n´Etre rien !


Le but de l´Alchimie spirituelle peut se résumer en cette phrase.

Cette évolution correspond à un désir de remplissage, de compréhension de tout ce qui nous

entoure. Elle entraîne l´homme à améliorer son intelligence, à augmenter le fonctionnement de son

cerveau, à solutionner ses problèmes par leur compréhension et non par leur fuite.

Chaque fois que l´on devient un peu plus conscient de ce que l´on est, on ouvre une nouvelle porte

vers une meilleure Connaissance de Soi.

En se connaissant on connaît le monde et en se libérant de soi-même, on libère le monde.
" Connais-toi toi-même et tu connaîtras les Dieux et l´Univers ";


Telle est l´inscription écrite sur le fronton du temple d´Apollon à Delphes.

lundi 25 mai 2015

Histoire vrais


 
 
Entendu dans le bus de de St Henri où les exploits de pêches fusent.





Hé bé moi dans un coin secret j’ai remonté une dorade de 6Kg.





Hé bé moi dans un coin que je peux pas dire pas loin de Niolon je lance la ligne et à peine en demi heure je remonte 2 dorades et 1 loup de 7 Kg!




Alors là Zé qui se sent plus leur lance : «moi aussi j’ai un coin secret et pas plus tard qu’hier j’ai une pitée comme jamais, je mouline je mouline et qu’est ce que je remonte : une moto de la guerre allemande avec encore le phare allumé !!!»





«Écoute Zé (lui dit Amédé) ton coin secret je le connais et pas plus tard que la dernière fois je lance la ligne et j’ai une pité sérieuse. Je mouline et je remonte une table de Jardin. Je relance la ligne et je remonte les 4 chaises neuves avec encore l’emballage sur les pieds. Je relance et je remonte le parasol et le barbecue assortie !»





Zé : «Ohoo tu me mentirais pas un peu là?!» «Écoute Zé si tu éteins le phare de ta moto j’enlève les 4 chaises.»

mercredi 13 mai 2015

PYTHAGORE L'INITIE


 

Pythagore (né vers 580 a v J C)à Samos,créa en 512 av J C, à Crotone, une Confrérie D' Initiés ,qui était une société de savants , un parti de Politique .

Le Pythagorisme est la doctrine :

(métaphysique,scientifique,esthétique,politique,et religieuse ) .

Cette école comportait Trois classes ou degrés Initiatiques :

1° Les acoustiques,auditeurs exotériques .

2° Les ésotérique,( ou mathématiciens ) .

3° Les Physicien,(ou contemplatifs ).

 

Dans ses classes, les Adeptes étudiés :

La politique aristocratique,l’Éloge de l'Amitier , et la  croyance en la métempsycose .

La Géométrie Gnomique,la Musicologie,les relations entre harmonie musicale et les rapports numériques en sons .

Les proportions,les Cinq Polyèdres réguliers,qui sont:

Le Cube,la Pyramide,l'Exaédre,icosaèdre,le Dodécaèdre Et bien sur : le fameux Théorème du Carré de l’Hypoténuse .

Du point de vue Physique :

L’astronomie,la Géographie,la Météorologie,

L'Anatomophysiologie et la Médecine .

 

Les pratiques Spirituelles étaient :

Le Culte d'Apollon,le Végétarisme,l'Examen de Conscience,les Bains Purificateurs,les Libérations Rituelles,l'Usage du Pentagramme .

Le Pythagorisisme,au sens large désigne la tendance à considérer le Nombre comme Principe d'Être et d'intelligibilité de toutes choses,et estime que le monde est inscrit en langage mathématique et que les œuvres Morales et Artistiques,doivent obéir

à des idées de proportions ,de séries,d'harmonie .

( Tiré du Dictionnaire de l’Ésotérisme,de Pierre Riffard ,(Payot ) .

Dans son livre "LUMIERES de la GRANDE LOGE BLANCHE"

(éd l'OR du TEMPS .)Michel Coquet nous dit :

<<Pythagore est sans aucun doute l'une des Incarnations les plus connues du Maître Koot-HUMI .>>

Dans son "Traité Méthodique de Science Occulte"(ed Dangles).

Papus Écrit :

--Pythagore signifie <<Qui parle Python >>.

C'est à dire qui parle du ventre( bithen "ventre");On a confondu (toujour selon Papus )ce dernier avec "pethen",serpent,par-ce-que les

Magiciens, par leur murmures modulés,charmaient les serpents .

 

PARCOURS INITIATIQUE de PYTHAGORE

 

Le Collége des Sages du Temple d'Adonaï (Liban).

Reconnu par un des Hierophantes,comme une grande valeur spirituelle,il fut envoyé en Egypte,ou le Pharaon Amasis le présente au Prêtres de Memphis,il fut ensuite admis à la Loge Secrété de Thèbes (en 531) .

Ensuite au court de ses voyages,il fut introduit dans les Cercles très fermés des Rabbins initiés à la Tradition Originelle de Moïse .

Plus-tard rentra en contact avec les ESSENIENS et les NAZARENS (Jourdain ) .

IL rencontra les Kabbalistes Chaldéens,il fit un passage au Mont-Carmel .

IL fut Initié au Mystères Babyloniens,et Chaldéens ;étudiât le Zoroastrisme et fut Initié au Mystères d'Adonis (Syrie et en Phénicie ).

Enfin il ce rendit au Inde afin de recevoir les enseignements

Secrets des Brahmanes .

 

L’élevé reçu dans la Fraternité Pythagoricienne,devait démontrer son courage,sa patience,,sont Esprit Fraternel,et son contrôle de lui même;et il devait garder le silence pendant Cinq Ans .

Tous portaient des vêtements Blancs.

mardi 12 mai 2015

UNE LEGENDE CORSE





J’avais entre huit et dix ans quand ma grand-mère maternelle, (qui était aussi ma marraine),

Me racontait les veillées d’automne, en Corse dans son enfance. Pendant que les femmes

Faisaient griller les châtaignes.

Moi qui étais courageux, je m’imaginais la salle à manger juste éclairée par une lampe à

Pétrole, je voyais l’ombre des convives danser sur le mur, comme des silhouettes

Fantomatiques ; et dans l’obscurité de la campagne, le hululement de la chouette ce mêlait

A la plainte d’une polyphonie lointaine.

J’en avais des frissons dans le dos.

Mamy me raconta l’histoire que l’on racontait à cet époque, celle d’un jeune homme qui

rencontra une jeune fille au bal.

Cette demoiselle ne lui adressa pas la parole de toute la soirée, le garçon prit cela pour de la

Timidité, mais quelque chose l’intriguait : La pâleur de son visage.

Tard dans la soirée, toujours intrigué par cette étrange pâleur, il lui demanda si elle était

fatiguée et si elle voulait rentrée.

La jeune beauté acquiesça d’un sourire.

Il la reconduit, (bien sûr par une nuit sans lune). Faut dire qu’à l’époque les rues n’étaient

Pas encore éclairées.

Elle lui fit signe de s’arrêter près de l’église, après un pâle sourire dans la nuit noire.

Le jeune homme fort intrigué par cette rencontre insolite, dès le lendemain retourna

Sur les lieux où il avait laissé cette étrange demoiselle.

Après avoir poussé le vieux portail rouillé, il alla frapper à la porte du gardien, il lui

Répondit qu’il n’avait point de fille et ne connaissait pas cette jeune personne, et lui referma

La porte au nez ; poussant son investigation jusqu’à l’église, arrivé à la sacristie, posa la

même question au prêtre, qu’il lui répondit qu’il ne connaissait personne de cette description.

Un dépité le pauvre gars déçus ce mis à traverser le cimetière tout proche.

Et qu’elle ne fut pas sa stupéfaction, quand sur une tombe il vit la photo de sa belle.

Bizarrement, la tante Elise dans les Hautes Alpes, me raconta quarante ans plus tard

La même histoire, mais celle-ci c’était déroulée dans le Queyras ( ?).










lundi 11 mai 2015

LE MYSTERE DU GRAAL








-"C'est assurément une grave erreur de considérer le Graal comme de source exclusivement chrétienne. Il serait


d'ailleurs tout aussi erroné de l'inclure uniquement dans la phase mystique ou soufie de l'Islam. En réalité, LE


GRAAL DESIGNE UNE VOIE D'APPROCHE VERS LE DIVIN, VERS UNE PARTICIPATION TELLE QUE CE


N'EST PLUS L'HOMME QUI CHERCHE A APPREHENDER DIEU MAIS DIEU LUI-MEME QUI "SE VOIT" DANS


L'HOMME. Le Graal, c'est l'accession au SECRET de la vie universelle, c'est: une REALITE DIVINE, une


PRESENCE PERMANENTE, c'est la REVELATION TOTALE ET ABSOLUE DE LA SAGESSE UNIVERSELLE,


c'est LA SUPREME INITIATION. Ainsi, ce qu'on a appelé "la légende du Graal" appartient aussi bien à


l'ésotérisme chrétien qu'à l'ésotérisme islamique ou même à 1'ésotérisme hébraïque. La "légende" est


UNIVERSELLE, car elle contient l'UNIVERS et chaque mystique, quelle que soit son origine, son "état", sa "voie",


ou ses bases religieuses, qu'il vive en Occident, ou en Orient, qu'il soit chrétien, musulman ou juif, aspire en


dernière analyse, à parvenir par les étapes initiatiques qu'il franchit A LA ROYAUTE DU GRAAL, AU SECRET


DES SECRETS....


Le symbole de ce sublime mystère est partout un objet sacré. Pour les Celtes, cet objet, c'est la "coupe


prophétique". Pour les chrétiens, le "signe" c'est la coupe ayant contenu le sang du Christ, pour l'Islam, ce sera la


pierre descendue du ciel. La conquête du Graal, par définition, est une VOIE ACTIVE, qui renferme LA PAROLE,


LA LUMIERE ET LA VIE. Cette voie, l'empruntent LES CHEVALIERS DE LA TABLE RONDE, c'est-à-dire CEUX


QUI, SUR TERRE, ONT ETE ADMIS A TRAVERSER LES EPREUVES INITIATIQUES D'UNE TRADITION


AUTHENTIQUE ET RECONNUE POUR ACCEDER EN FIN DE COMPTE A LA CHEVALERIE CELESTE. Un


mystique, un initié, a toujours été UN CHEVALIER à toutes les époques et sous toutes les latitudes et comme


l'ultime sommet à atteindre est symbolisé par le GRAAL, celui-ci est marqué du sceau de l'UNIVERSALITE....

Un Graal Islamique



Curieusement, et PEU L'ONT REMARQUE, l'influence ISLAMIQUE est incontestable dans la transmission des


secrets du Graal à l'Occident. Beaucoup, certes, ont reconnu sans hésitation le rôle des Arabes dans cette


transmission nais rares sont ceux qui ont admis UNE INFLUENCE que les textes, même PUBLICS, font


cependant apparaître clairement. Ce qui peut être surprenant pour le non initie, ce n'est, pas la présence


d'éléments islamiques dans la voie active du Graal dont l'APPARENCE est sans conteste chrétienne, c'est la


COHERENCE entre ces deux symbolismes - le chrétien et l'islamique - dans la "légende". Pouvait-il en être


autrement puisque LE GRAAL EST UNIVERSEL ?


Rattachez cette notion à nos explications précédentes. LE GRAAL DEVIENT ALORS LA SAGESSE


ETERNELLE, LE "CHATEAU DE L'AVENTURE", CELUI DU "GRAAL", DEVIENT LA CONNAISSANCE


ABSOLUE, TOUS LES HAUTS LIEUX, SECRETS OU NON, SONT LES ETAPES DE LA CONQUETE DU


GRAAL, LES MAITRES ET LES INITIES SONT LES OFFICIERS ET LES CHEVALIERS DE LA TABLE RONDE


UNIS EN UN MEME COMBAT POUR LA POSSESSION DU GRAAL.


En fait, le Graal se trouve enfoui dans le symbolisme universel de la TRADITION UNIQUE sous ses multiples


aspects - de cette tradition dont A JAMAIS le Verbe est l'âme vivante...


Le christianisme et l'Islam se sont combattus, mais cela, c'est le manteau EXTERIEUR de leur rencontre. En


réalité, par-delà le combat et la haine APPARENTE, les élites se sont rencontrées, UNIES, l'Islam, longtemps,


étant, dans ces contacts, le guide, l'inspiration. Cette rencontre n'était possible, naturellement, que sur


L'ESOTERISME, sur la PHASE SECRETE ET INTERIEURE de ces deux grandes tendances de philosophie


religieuse, qui, avec le Judaïsme, d:ailleurs, ont leur source dans la tradition abrahamique....


Mon propos n'est pas d'examiner ici les trois romans qui, vers le treizième siècle, révélèrent soudain la "légende


du Graal". Vous aurez, VOUS, à lire ou à relire ces ouvrages d'initiation en gardant en mémoire les lignes de


force que je vous indique. Le récit vous paraîtra alors bien différent, chargé d'unite et révélateur d'initiation.


Souvenez-vous surtout de ceci:


L'OEUVRE DIVINE, DANS SA REALITE PERMANENTE, EST LE SACERDOCE ETERNEL ET L'ORDRE DU


GRAAL, C'EST L'EXPRESSION DE L'ORDRE DE MELCHISEDEC. L'ORDRE DE MELCHISEDEC DEMEURE A


JAMAIS, DANS LA VERITE, PERMANENCE ET UNIVERSALITE. IL EST LE BUT ULTIME A ATTEINDRE. IL EST


INVISIBLE ET PRESENT. EN LUI SONT CACHES LE GRAAL ET LA PAROLE.


MELCHISEDEC EST PRETRE ET ROI

 


Histoire de la chevalerie


 

 
 
En  791 le fils de Charlemagne, Louis, reçoit l'épée, c'est là peut être le premier pas vers le cérémonial chevaleresque.
 
Plus tard Charlemagne devint empereur donna l'épée à son fils Charles (830)
Là l’épée confiée et confié à adolescent, il devient le conservateur de l'arme sacrée, pour défendre leurs domaines,
 
Quand le christianisme devint religion d'état dans certains pays d’Europe, mais à l'époque les premiers chrétiens détestaient la guerre, mais la France était attaquée par toutes sorte de barbares et de ce fait le christianisme aussi.
 
 
Il fallut que l'église concocte une doctrine de guerre juste,
C'est en 314 que le concile d'Arles consenti que le service militaire devait être rendu à l'état,
 
Mais ce fut les croisades, que l'église faisait pour la première fois d'une armé l'avant garde  des évangélisateurs.
 
Donc la guerre légitime fut définitivement admise par les docteurs de la foi.
Jusque-là les premiers chrétiens étaient non violant.
Les plus anciens cérémonials d'adoubement qui étaient conservés datent de 950.
D’après Tacite (texte de 98 âpres JC), en Germanie se déroulait une cérémonie au cours de laquelle un adolescent devenu adulte, en age de devenir un guerrier,
 
Les hommes libres se réunissaient dans la forêt: Le bouclier au bras, et armes au poing, entouraient le jeune homme de 16 à 20 ans, reconnu par les anciens de la tribu, ou par son protecteur, comme avoir fini avec succès son apprentissage de guerrier par ce qu'il est digne de recevoir la lance et le bouclier.
 
 
 
Et nous vîmes plus haut, que Charlemagne donner à son fils l'épée,
Ensuite au Moyen âge, un homme d'église décida du caractère religieux dans la cérémonie de la remise des armes, le fait de bénir l'épée:                   Le soldat devint un chevalier,
 
Au début du XIII éme siècle, les soldats du christ furent autorises à tuer leurs ennemis à subir la mort pour le christ ou de la faire subir au nom du christ,
 
Le soldat du christ porte un glaive, mais c'est pour le châtiment des mauvais et la gloire des bons.
 
Pour ceux qui souffrent de l'injustice de la misère, de l'ignorance, de
l'exploitation par les puissants, un chevalier est un homme de cœur, prêt à leur porter secours, de toutes les manières.
 
La devise du chevalier pourrait être : « Rend le bien à qui ta fait du mal ! »
 
Les chevaliers ont essentiellement un caractère initiatique, caractère qui devient simplement un aspect éducatif et moralisateur.
 
Lorsqu’une chevalerie s'est éloignée de ses origines, et s'est laissée par le côté extérieur, social et politique ou militaire de son activité, mis même
 soumise à un roi à un état ou un clergé extérieur à elle, il est bien rare que la chevalerie ne conserve pas quelque chose de sa noblesse et de l’indépendance de son origine spirituelle et de sa filiation initiatique et directe
 
 
 
Tout mystique, tout initier a toujours été un chevalier