mardi 29 décembre 2015

Les Années Elvis





Mon amour pour la musique américaine a commencé quand tout gosse j'ai vu un film sur un
gamin (noir), qui s'endormait pendant le catéchisme et rêve à sa façon des personnages de la
Bible, qui était en réalité ses familiers ; le tout accompagné de Gospels de Negro-spirituals.
Quelque temps après dans une émission de variété, un gars habillé en motard, qui chanté et
qui dansait sur une table, mon père dit à ma mère «Encore un chanteur de Rock & Roll !» Et elle de
sa voix douce; dit «Bien sûr, pour toi si ce n'est pas Tino Rossi ou Luis Mariano». (Mais j'appris
plus tard, que c'est deux chanteurs, avaient chantés les sérénades du King en Français, mais sa mon
papa ne le savait pas.
Un jour, je devais avoir sept ou huit ans, alors que je traînai les pieds dans les feuilles
mortes, mon regard fut attiré par l’affiche d’un film qui passé
Au cinéma « La Cascade. »
Un gars coiffé comme un chanteur de Rock, mais lui il ne portait pas de Costume de
cuir.)Il dansait avec sa guitare au de milieu de belles Pin-up.
Je ressenti comme un déclic en moi, j’étais là, ébloui devant une telle affiche, pourquoi ? Je ne
le savais pas .
Quand ma mère vint me sortir de mes rêves :
« Tu rêves en classe, et voilà que maintenant tu rêves dans la rue. (Et oui,
toute ma vie j’ai été un rêveur !).
« Dit man’ qui est-ce ? ». « Elvis Presley, un chanteur de Rock, dépêche-toi, j’ai le repas à
préparer, et ton père va rentrer ! ».
E.L.V.I.S P.R.E.S.L.E.Y. CH.A.N.T.E.U.R. DE R.O.C.K. Ces
mots-là mon fait un effet bizarre en moi.
Ma mère impatiente, me crie, « Alors ; ce n’est pas possible, tu dois être malade, dépêche- toi
! ».
Ces mots magiques, ont raisonnés pendant longtemps dans mon subconscient, puis, quatre
ou cinq ans plus tard, au cinéma le ‘’ Spoutnik’’, il passé :
‘’LES RODEURS DE LA Plaine.’’(Flaming Star.)
Avec Elvis, en plus le Ciné est à 200 mètre de la maison, bien sûr, en premier j’allais
demander la permission à maman, sa réponse comme je mi attendais fut :
« Si ton père est d’accord, je dis oui. » Devinez la réponse de mon père ?
« Si ta mère est d’accord, etc., etc. »
C’était un western, (le genre de film que j’aimais à cette époque.)
Elvis ne chantait du Rock, (tempi !)
(Je crois que c’est depuis cette époque que je relève le col de ma chemise ?)
J’avais vu la ‘’Fureur de vivre’’ avec James Dean, mais Elvis c’était dix fois cent
fois mieux.
Et quand j’ai vu le ’’Rock du Bagne’’ (Jailhouse Rock.)Là c’était du vrais Rock &
Roll ; J’ai failli décoller de mon fauteuil. (Quelle claque!)
Elvis se déhanchait en hurlant :
« Was a dancin’to The Jailhouse Rock… !
The sad sack wa-sittin’on of stone,
Way over in The corner weeping all alone
The Warden said,’’Hey Buddy,don’t you be no square,
If you can’t find partener,use a wooden chair’’ Let’s Rock.>>
(Là je Su qui était le King of Rock & Roll. !)
Le premier Samedi, je “descendis ”en ville, je me mis à fouiner dans les librairies, les
boutiques de musiques,(je savais qu’à cette époque chez nous Elvis était passé de mode,
mais je m’en foutais.)
Enfin je trouvais une biographie du King, mais le texte était en Anglais (serait été du
Chinois, su était pareil).
Mais les photos étaient tellement magnifiques que je n’hésitai pas de l’acheter.
Dans l’immeuble où nous habitions, il y avait Guy, un garçon qui avait deux ans de plus
que moi, qui rêvait d’être banquier. (Quelle idée !)
Lui avait appris l’Anglais, il feuilleta mon livre (que je considérai comme la Bible du
Rock ‘’N’’Roll.)
Lui il trouvait sa ringard, lui il écoutait les Beatles, et ce groupe non moins échevelé, qui
portait un nom bizarre, qui me faisait penser au bruit que faisaient les mouches à la
campagne autour d’un tas de fumier :’’The Whoo. !
Il me dit que mon idole était natif du Mississipi, (Tupélo) et avait grandi à Memphis
dans le Tennessee, dans les quartiers noirs, ou il allait écouter le Blues et le
Rythmen’Blues, et les prédicateurs qui chantaient le Spiritual dans les offices religieux, luimême
chantait les Gospels le Dimanche au Temple.
Il était devenu le ’’Roi du Rock & Roll’’, en chantant un mélange de Country,
(Musique des blancs.) Et de Rythmen’Blues, (Musique des noirs.)
Un certain Sam Philip, producteur de radio cherchait un blanc qui chanterait comme un
noir.
Faut dire que dans les années 50, la vie n’était pas rose, si tu avais la peau noire
dans le sud des Etats-Unis, ou si tu étais blanc, et que tu dirigeais une radio qui diffuse de la
musique noire.
Puis un jour « Miracle, le fruit de la divine providence », débarque un jeune
adolescent blanc, habillé comme un gigolo noir, avec des cheveux gominés, (un peu longs
pour l’époque, et des favoris qui lui mangeaient le visage, (il voulait ressembler à un
camionneur du sud, lui qui état chauffeur livreur à la ‘’Crown-Electric’’).
Il dit timidement à Marion Keisker, (la secrétaire de Sam Philip) qu’il voulait
enregistrer une chanson pour la fête des mères.
Quelques jours plus tard , la gentille secrétaire fit écouté à son patron
l’enregistrement du jeune homme ,elle trouvait qu’Elvis avait des accents noirs dans la voie
, plus tard le producteur convoque Presley au studio Sun, avec quelque musiciens du coin,(
Guerre plus vieux que le futur Roi du Rock ,au début ce ne fut pas le ‘’pied ’’, puis Elvis
sur un coup de colère pris sa guitare et se mit à chanter « That’ll rigt mama » en ce
déhanchant comme le font les prédicateurs noirs, les musiciens prirent le train en marche
(Mystery train ) et ce fut le train de la gloire.
*
Dans les années 60, j’étais obligé de porter un anorak pour aller à l’école, et bien sûr
j’avais horreur de ce genre de veste.
A douze ans, j’ai eu besoin d’une autre veste pour la rentrée, j’avais persuadé ma mère que
cette année il me fallait un blouson de cuir.
Arrivé dans un magasin de l’avenue Garibaldi non loin de la Canebière, j’essayais tout ce
qui ressemblait de près ou de loin à un blouson de Rockeur.
J’en ai vu défiler ce jour-là des blousons des vestons de cuir noir ce jour-là, même le
plus petit, était trop grand pour moi, (il faut dire qu’à cette époque, je ne faisais pas 1,85
mètre, et 98 Kg).
Je me souviens d’un pédiatre qui avait dit à ma mère : « Votre fils ne sera jamais
épais, même en le gonflant avec une pompe à vélo ! » (C’est pour ce là que plus tard je me
suis mis à la musculation, histoire de le faire mentir).
Mais revenons à nos moutons, (plutôt à nos blousons), ma chère maman pensée que le
dernier blouson que j’avais sur le dos n’irait encore mieux avec le gros Pull qu’elle allait
me tricoter, quand : Soudain, il se passa un truc étrange dont je me pose encore la question
en 2014 :
Le vendeur prit un ton mielleux pour dire la plus grosse ânerie du siècle, (et encore
je suis poli).
« Tu crois que ta maman voudrait d’un petit garçon qui s’habille comme un ‘’blouson noir’’ ».
(C’est comme ça que l’on appelait les délinquants juvéniles dans les années 60).
« Espèce de vieux C..! » Quand il ferma son clapé puant, je me retrouvai encore attifé
d’un anorak.
A seize ans mes chers camarades voulaient ressembler à John Lénon ou à Mick Jagger,
C’est vrai que chez nous, un certain Antoine avec ses cheveux long et ses chemises à fleurs, (Les
miennes n’avaient encore que des boutons, (La Flower Génération était déjà en marche). J’avais
encore un train de retard mais je m’en moquai, moi je voulais ressembler à Elvis coûte que
coûte ; Mon style ne plaisait pas à toutes les filles, je m’en balançais.
A dix-sept ans, j’étais amoureux d’Hélène une petit poupée de deux ans de moins que
moi, ce qui me faisait craquer c’était ses tâches de rousseurs sur son jolie minois.
Je me suis souvenu d’un réplique d’Elvis dans le film ‘’Salut les cousins’ ’au sujet d’une
fille qui elle aussi avait des taches de rousseurs.
Un jour dans une Boom, alors que nus dansions tous deux un Slow, j’avalais difficilement
ma salive, et je lui dis en m’approchant de son visage :
« Tu as l’air d’un petit lapin au museau tacheté !). (Ouf quel audace, pour une fois je n’ai
pas bafouillé).
Cela a dû lui plaire, elle rougit, elle eue un sous rire rempli de larmes, mon coeur
battait fort dans ma poitrine, je pu enfin l'embrasser, (J’étais le King,)
-mon pauvre coeur allait explosait dans ma poitrine, elle tremblait, je la serrais encore plus fort.)
«La gloire et la fortune passent, nais que, par contre, "tes lèvres contre les miennes me font me
sentir comme un Roi "» (Fame and Fortune.)
Mon père m'envoyait tous les mois me faire couper les cheveux, et quand "mon
"Hélène me caressait la nuque, elle me faisait toujours le même reproche, «Tu es
encore allait chez le coiffeur !»
Depuis mes cheveux ont poussés, un jour ma petite fiancée a déménagé, je ne l'ai plus
jamais revue, (A mess of Blues)
Puis j'ai enfin eu de la barbe et j'ai pu enfin me laisser pousser les
pattes. ( je porte toujours les Rouflaquettes et les pattes, nous sommes en 2014.)
Enfin à 17 ans j'avais enfin adopté mon style.
‘’-Debout au soleil devant la salle de billard, je m'occupais de mes oignons et me coiffais
-tranquillement. Quand se pointa un traîne patin qui se mit à me traiter de tous les noms.
D'abord, il s'en prit à la longueur de mes cheveux, puis à la coupe de mes fringues.
Et pour finir à la façon que j'avais d'ourler mes lèvres; il m'a regardé droit dans les yeux et a
craché sur mes chaussures en daim bleu. Alors là, en plein sur le caniveau, je le mis en
morceaux.’’
ELVIS PRESLEY Blue suede shoese
"ARE YOULONESOME TONIGHT"
Quand je suis seul le soir !
‘’Seul avec mon désespoir Devant mon téléphone
les heures défilent monotones,
Est tu seule quand je suis seul le soir ?’’
Cette chanson je l'ai souvent chantée les soirs de blues, chaque fois que je me suis fait
plaquer par une 'Littel darlin'.
‘’Mon amour vient de partir Et je sais où je vais mourir à l'Hôtel des Coeurs brisés’’, « Et
oui, Elvis tu étais et tu seras toujours là, dans mais joies et mes peines, Comme le Blues de
Johnny, pour chanter les peines et les espoirs pour chanter Dieu et puis L'amour ; je trouve
que cette chanson te décris bien. Des photos des disques d'Elvis partout dans la maison.
C'est mon trip, mon, vis une intoxication. »
Et oui ! Lucky Blondo avait raison, quand il a chanté ça) pas besoin de dope, quand je mais
un disque de mon idole sur ma platine, si c'est un Rock, je sens des fourmis dans les jambes,
mes pieds bouges seuls, un courant monte le long de la colonne vertébrale et vient éclater
dans ma tête, et rien ne peux m'empêcher de dire dans un grognement guttural : «Viens Pépée
il y a du feu chez moi.»
« Et quand tu chantes "Love me tender' j'ai envie de susurrer des mots doux à
l'oreille du premier canon qui passe, »’’ au faite depuis que j'imite le King, je perds ma
timidité et .... Ma virginité. ‘’
J'aurai bien aimé chanter, mais je suis atteint d'une Dysphonie congénitale, (à 40 ans on
a fini par m'opérer, des cordes vocales, mais je ne peux toujours pas chanter à la gloire du
génie de Memphis.)
.Maman me dises souvent : «Mon chéri tu as une belle voix pour écrire» "That all right
Mama".
Âpres avoir sillonné les États Unis, dans les Années 50, et après avoir tout
chamboulé sur son passage, le King est envoyé faire son service militaire.
Les mauvaises langues, ont dit ; «c'est la fin du King» d'autres soulagés, ont crus à la
mort du Rock &Roll.
Certains ont était déçus, quand à son retour du service quand il a enregistré "Itt Now Or
Nevers
"(O Sole Mio), d’autre ont criés à la trahison.
Moi, a mon Humble avis, fallait qu'il soit "gonflé ", «Messieurs les jaloux, combien est te
vous, à avoir un telle voie pour égaler une telle prouesse ...
Le "Retour d'Elvis"(Elvis is Back !) est un monument, tient en Juillet 98, i1 a était réédité
par "Elvis my Happiness ", (le fan club où j’étais adhérant.) :
"LE RETOUR D'ELVIS"
Mardi26Aout 1998 Quel heureuse coïncidence, au moment où j'allais aborder le paragraphe sur
le retour d'Elvis, voilà que je reçois le fameux disque dont je parlai plus haut, la réédition de
"l'Elvis is Back".
,
Petite anecdote, quand j'ai reçu le Journal de "My Happiness je trouvai le bulletin de
commande, je cru que c'était une réédition en C D Quelle fut pas mon étonnement et ma joie,
quand sorti du bureau de Poste, impatient comme un gamin au matin de Noël, pour voir ci:
«Santa Clauss is Back again », dès que le papier adhésif fut arraché, c'est un "bon Vieux" 33
tours en vinyle que je trouve à l’intérieur.
Dans mon colis, je retrouvai Mais 15 ans, le disque est sorti en I960, quant à moi je
me le procurais en 69, Année où le King faisait un retour (encore un) fracassant à la
cène.
Donc ce matin en trouvant le disque de vinyle bien noir, bien dur, et asse pesant, avec son
étiquette jaune, et son Logos R. C.A. avec l'éclair sous le C.
.
Je crois que j'ai écrasé une petite larme, je devais faire des courses, mais je suis rentré
chez moi pour l'écouter, (cela fait trois fois que je le repasse depuis ce matin,)
En 1969, je faisais mon apprentissage dans la serrurerie, (ce n’était pas le pied, mais il fallait
bosser)
; Avec mon maigre salaire, (avec un certain % du S.M.IC., en moins bien sûr, il restait environ
5 0 Francs par semaine, 7,62Euro) à la fin du mois je courais vite, chez "Raphaël "mon
disquaire préféré, qui un jour a fermé ses portes, car tous près, venait d’ouvrir une "Grande
Surface ".
Un an avant, nous avions frôlés la guerre civile (c'était les événements, comme avez dit
Coluche.) par un joli mois de Mai (68). Ensuite, un homme avait mis le pied sur la Lune. (Cet
événement, me fait toujours sourire, car depuis la Maternelle, on m’a toujours dit que j'étais dans
la Lune.)
Les copains voulaient prendre "les chemins du Katmandou "moi les "paradis
artificiels cela n'a jamais était mon "Deal ".
Je rêvai de Nashville et de Memphis, et comme l'a dit Lucky Blondo ; « Je sais que
parfois les rêves ce réalises.»
Johnny, quand à lui, il troquait son blouson de cuir contre une veste à fleur et chantait
les louanges des Hippies de San Francisco, et tout le monde trouvait cela normal.
A cette époque, je sortais avec une certaine " Betty ", qu’il en soit dit en passant, ne
s'appelait pas plus Betty, que moi, je m'appelle : James ou pourquoi pas Elvis. (Non mais !) .
Et déplus elle se foutait pas mal de mon idole, quelque temps avant que l'on se sépare, elle
me dit, «Avec ta mèche sur le côté, tu s l'air d'un fils à maman, tu devrais changer de
coiffure.»
Quand je suis allé chez le coiffeur, j’ai eu enfin l'excuse de faire jeter la "mèche en
arrière, mais le bougre avait eu la main lourde, et je n’étais pas loin de la brosse, (par contre
mon paternel, lui a adoré ma coupe.)
Et comme tout ce finie par une chanson : «Betty a rigolé en voyant ma boule à zéro.» (Par
contre, là, c'est moi qui l'ai virée).
Et puis Elvis ,à jouait dans des films, une trentaine environ ,a bien sûr, ce n’était pas tous des
chef d’oeuvres.au moins on pouvait enfin voir nôtre idole, car le seul pays étranger ou il a
chanté ,c’est le canada ,bien sûr ,il est allé en Allemagne ,à cause De l’U. S Army,
d’ailleurs,
le King est venue en France, (à Paris pendant une perme).j’ai appris dernièrement, je crois que
c'est dans le merveilleux livre de Mr Blachas (Michel lafon) :
Que mon chanteur préféré, ne pouvais pas quitter les U.S.A. à cause de ‘’môsieur’’ Tom Parker,
son Imprésario, ne pouvait pas quitter l’Amérique, par ce qu’il était rentré illégalement.
Un jour, dans un de ses films, j’ai vu Presley porté un magnifique Pull-over, je ne sais plus
comment, l’avais dégoté, il était presque un clone de celui qu'il portait, j’avais un beau
brochingt donc j'avais le secret,(c'est la laque de ma mère qui en subissait les
conséquence) ensuite, je mouillai mes cheveux sur le côté, et avec un peigne, je traçai des
sillons au-dessus de mes oreilles, et le tour était joué.
Donc bien coiffé et affublé de mon tricot "Elvisiens "je déambulai fièrement le Vieux
Port, quand tout à coup, sortie de je ne sais ou, une grosse marchande de fleurs qui
ressemblait à la Poissonnerie de la "Trilogie de Pagnol’’’, elle me colla un bouquet de
Roses sous le nez, qui a non grand regret, a toujours était asse proéminent.
«Non merci madame !»Lui dis-je poliment, à cette dame, qui -fut vexée de pas fourguer ses
leurs au premier pigeon venu (qui pour une fois n’était pas moi), elle marmonna quelque
chose comme : «encore un qui sort de l'église.» Alors là je fis basculer mon buste sur les
côtes, comme si j'allais lui placer "un direct au coeur" et je lui dis ironiquement : « Oui
madame, de l'église "Elvisienne", vous savez Elvis l'idole de Memphis ! »
J’aurai aimé avoir un appareil photo Ce jour-là, si vous -aurez vu la bouille de la grosse
dame, c’était à mourir de rire.
De ce fait je salué cette brave dame en posant le bout de mes doigts au milieu de
non. Front, (comme qui vous savez ; et je continuai mon chemin.)
SPECIAL T V COMBACK 68
Le retour d'Elvis, (Encore pourquoi il était parti ?), non je plaisante : c’était le retour à la scène,
le King en avait ras le bol de tourner dans des films de plus en plus débiles, marre de roucouler
des
mélodies mielleuses à des starlettes en pâmoison, un jour il déclare au colonel qu’il voulait
chanter du Rock, et de Plus sur scène .le gros Parker a dû avaler son cigare.
J’ai gardé précieusement depuis ses années (1969) les quatre pages du Salut les
Copains De ce fameux Spécial T V Show, elles sont toujours près de moi, dans des
pochettes de
classeur d’écolier, « LE ROI N’EST PAS MORT, VIVE LE ROI. »À cette époque, à mes yeux, je
reconnu qu'il était bien le King du Rock & Roll, il portait un costume de cuir noir (comme le
premier chanteur de Rock de mon enfance.)
Et je compris qu’il était bien le meilleur, le plus grand ;(Je vis ce Show dix plus tard, et mon
sentiment était resté le même.
Je crois qu’il jouait son ultime combat pour remporter non pas pour la ceinture mais la
couronne, pour être le seul tenant du titre de roi incontesté du Rock & Roll.
Un retour aux sources du Rock, Elvis en cuir noir, cheveux en bataille et la guitare en furie,
interprétant ses succès des années 50.
Septembre 98 Vendredi dernier je vais chercher mon fils aîné, qui à l’époque allait sur
ses 18 ans)à la sortie du Lycée :nous étions à peine assis dans la voiture, quand sort un
énergumène de son âge dans un drôle d'accoutrement,(moi qui suis un ancien Teenager
et en père affranchi, qui a vu défiler :les Yé-yé, les Beatniks, les Hippies, les Punks. les
Minets, les Rock ers "Décadents "les danseurs de Disco. (Qui avaient chopés la
fièvre du Samedi soir), et bien d'autre, dont j'ai dû oublier le nom;(à oui les rappeurs
etc., etc.)
Voulant pas mourir idiot, je demande donc à mon fils Frédéric, de quelle tribu
appartenait cet indien, il me répondit sur un ton moqueur : « C’est un Rockeurs ! »
Voyant ma surprise, il me dit : « Son Rock à lui c’est du ‘’Black Métal’’. »
_ « Ah, bon ! »
« Le père Presley doit se retourner dans tombe, ’Pas vrais Pa’’ ? »
En 68, tout bouge sur notre bonne vieille terre; chez nous, c’est "le joli "mois' de Mai.
Elvis tourne dans ''Charro ", une révolution, le King est barbu, un Western, il ne
roucoule pas,(à quinze ans, pas question de me laisser pousser la barbe , certains
potes arborés un joli duvet ,quant à moi , même du ‘’caca de pigeon , cela
n’aurait pas fait pousser ma barbe’’.)
Puis le King a propulsé à la face du monde son "Spécial T V Show".
Certain l'on prit en pleine poire, qu'est ce qui se croyaient cette bande de Guignols; ravir la
couronne du Roi incontesté du R' n' R’, (non mais des fois ! Celui que l'on croyait manipuler
par les grands pontes du Bisness Cinématographique, qui voulaient faire de lui un Valentino
roucoulant des chansons mielleuses. Non, lui rebelle, le Hylbily-cat, le Pelvis, le King, nous fit
voir ce que c'était qu'un Rock’n’roll-Man. Puis en 69 il remonte sur scène, à Las Végas, il
démontrât qu'il était le maître incontesté du Show Bisness.)
Puis le temps passe, un jour je tombe en extase devant un magasin qui se nommait, ‘’IFFICOLORS’’.
(Lui aussi a fermé ses portes.)
Dans la vitrine, que vois-je, un superbe 33 tour :’’Elvis at. Madison Square Garden.’’
Ce fut la première fois que je vis mon idole en Jumpsuit ;( Une combinaison blanche), il était la bien
plantait sur deux jambes, la guitare en bandoulière, le sourire triomphateur .Ses cheveux était plus
longs, ils couvraient ses oreilles et dépassaient généreusement son col, (inutile de dire que j’ai acheté
le disque, et mes cheveux ont poussés, au grand désarroi de mon père qui lui ne trouvait çà pas très
virile.
Bien sur ma mère était de mon côté, mon père râlait, « Tu trouves cela normal que ton fils ce
fasse des frisettes. »
« Mais non ! disait-elle ce ne sont pas des frisettes, tu n’as pas vue la petite voisine comme elle
le regarde, cela plaît aux filles, faudra t-y faire. »
(Mes mon père lui ne si faisait pas.) « A cela plaît aux filles, elle est belle la jeunesse d’aujourd’hui,
de mon temps, cela ne se serait passé comme cela ! »
Un jour j’ai vu le King portait des lunettes de vue, j’ai sorti les mienne du placard, jusque-là
j’avais honte de les porter. En 75, on lisait des niaiseries telles que celles racontés par le
News of the World
« Un proche de Presley a dit ‘’Elvis est mal dans sa peau parce que son esprit est
gravement perturbé ;(il croit que ses fans ne se soucient de plus de lui. "Il envisageait de
faire une tournée en Europe.
On écrivait beaucoup, (et un peu trop souvent à mon goût) des niaiseries du genre..:--B.
Swan aurait demandé les chaussettes que portait Elvis lors de l'enregistrement de I Can
Help. Elvis les lui aurait données à Végas, selon B. Swan « ce ne sont pas des chaussettes
en lamé ou avec monogrammes. Elles sont comme les miennes... »Sans blague "!
En 75 Elvis ne pouvait plus cacher son embonpoint, quelqu’un aurait écrit que: "Sa
taille enrobée serait due à un gilet pare-balles. Les menaces perpétuelles dont il est l'objet
l’y inciteraient. (Mais bien sûr!).
A cette époque les nouvelles n’allaient pas aussi vites que de nos jours.
Et un 16 Août 1977, j’étais en vacances dans les haute Alpes, en train de me prélasser au
soleil, avec mon pote André, (qui est devenu mon meilleur ami.)
Arriva le petit rigolo qui quelque jours avant m’avait annoncé que le roi du Rock était
David Bowie, aujourd’hui il m’affirmait que mon idole était mort, j’allais bondir pardessus
la rampe pour lui en collé une, André me saisit par le bras pour m’empêcher de
commettre l’irréparable ; Il eut un léger recul est dit « Je te jure, il l’on annoncés à la
Radio ».
Alors là je cru que le ciel me tombait sur la tête, cela m’a fait autant de peine que
si j’avais perdu un proche, André alla chercher le poste à transistors, les flashs
d’informations ne disais rien (ce qui augmenté mon angoisse.)
Puis aux 20 heures, le couperet tomba, ‘’Le Roi du rock'n'roll est Mort ‘’.
Je sorti pour écraser une larme.
Quelque temps plus tard je vis la photo de la tombe du King, et je juré : « Que si il en
resté qu’un, je serais ce lui la ! »
A bientôt cinquante ans je suis resté fidèle, je suis membre du club Elvis my Happiness, j’ai
toujours la dégaine des sixties, un jour une nana m’a dit : « A ton âge tu devrais laisser
tomber Elvis, surtout si tu veux que sa marche entre nous!»
Devinez qu’elle fut ma réponse ? « Moi je garde Elvis et toi tu te casse ! »
Et comme tout ce fini en chansons.
.

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samedi 26 décembre 2015

Petite histoire de la chevalerie






En  791 le fils de Charlemagne, Louis, reçoit l'épée, c'est là peut être le premier pas vers le cérémonial chevaleresque.

Plus tard Charlemagne devint empereur donna l'épée à son fils Charles (830)
Là l’épée confiée et confié à adolescent, il devient le conservateur de l'arme sacrée, pour défendre leurs domaines,

Quand le christianisme devint religion d'état dans certains pays d’Europe, mais à l'époque les premiers chrétiens détestaient la guerre, mais la France était attaquée par toutes sorte de barbares et de ce fait le christianisme aussi.


Il fallut que l'église concocte une doctrine de guerre juste,
C'est en 314 que le concile d'Arles consenti que le service militaire doive être rendu à l'état,

Mais ce fut les croisades, que l'église faisait pour la première fois d'une armé l'avant garde  des évangélisateurs.

Donc la guerre légitime fut définitivement admise par les docteurs de la foi.
Jusque-là les premiers chrétiens étaient non violant.
Les plus anciens cérémonials d'adoubement qui étaient conservés datent de 950.
D’après Tacite (texte de 98 âpres JC), en Germanie se déroulait une cérémonie au cours de laquelle un adolescent devenu adulte, en age de devenir un guerrier,

Les hommes libres se réunissaient dans la forêt: Le bouclier au bras, et armes au poing, entouraient le jeune homme de 16 à 20 ans, reconnu par les anciens de la tribu, ou par son protecteur, comme avoir fini avec succès son apprentissage de guerrier par ce qu'il est digne de recevoir la lance et le bouclier.



Et nous vîmes plus haut, que Charlemagne donner à son fils l'épée,
Ensuite au Moyen âge, un homme d'église décida du caractère religieux dans la cérémonie de la remise des armes, le fait de bénir l'épée:                   Le soldat devint un chevalier,

Au début du XIII éme siècle, les soldats du christ furent autorises à tuer leurs ennemis à subir la mort pour le christ ou de la faire subir au nom du christ,

Le soldat du christ porte un glaive, mais c'est pour le châtiment des mauvais et la gloire des bons.

Pour ceux qui souffrent de l'injustice de la misère, de l'ignorance, de
l'exploitation par les puissants, un chevalier est un homme de cœur, prêt à leur porter secours, de toutes les manières.

La devise du chevalier pourrait être : « Rend le bien à qui ta fait du mal ! »

Les chevaliers ont essentiellement un caractère initiatique, caractère qui devient simplement un aspect éducatif et moralisateur.

Lorsqu’une chevalerie s'est éloignée de ses origines, et s'est laissée par le côté extérieur, social et politique ou militaire de son activité, mis même
 soumise à un roi à un état ou un clergé extérieur à elle, il est bien rare que la chevalerie ne conserve pas quelque chose de sa noblesse et de l’indépendance de son origine spirituelle et de sa filiation initiatique et directe



Tout mystique, tout initier a toujours été un chevalier


jeudi 24 décembre 2015

SYMBOLE



Oh sphinx au regard de pierre Toi qui vis le passé

Et qui scrute l'avenir sans rien nous révéler Pourras-tu à jamais carder ton secret?

mardi 22 décembre 2015

Un soir d’hiver






Le ciel bleu c’est couvert d’une chape de plomb

Une brise nous apporte la fraicheur

Le saule pleureur sanglote les pieds dans l’eau

Les larmes d’un éternel chagrin d’amour



Les hirondelles volent en poussant de petits craintifs

Un vieux chat rase les murs avec des miaulements poussifs

Un couple de pigeons ce baigne dans une flaque avec de grand clapotis

Une bicyclette sous un grand imperméable jaune dévale la pente avec

                                                                       D’énormes cliquetis.

Un nourrisson pleure dans les bras d’une grosse dame,

Qui hurle après un garnement, qui saute dans un caniveau sans état d’âme.

Une petite jeune fille court sur des talons aiguille, qui lui donne l’air d’être une dame.

Et moi à ma fenêtre, je regarde la pluie qui tombe.

Au loin se faufile un passent comme un spectre sans ombre.

Et la nuit recouvre la pluie qui tombe sur elle comme un linceul.

Les phares d’une auto perses le brouillard,

C’est toi sur le parking qui me souri ,






samedi 19 décembre 2015

UNE PLAGE D 'ETERNITE






La petite plage est déserte

Une légère brise me fait frissonner, un chien aboie au loin.                                    Une mouette ricane sur le toit tout proche

Je m'assois sur le rocher froid

Je ferme les yeux, le bruit des vagues me berce

Je flotte sur la brise marine, je revois ton doux visage

La mouette ricane, le chien aboie, les vagues giflent les rochers, Mon siège est trop froid.

Mais yeux s'ouvrent la lumière m'éclabousse. La plage est vide, Tu n’es plus là...


Noël.






Décembre mois de l'hiver et de froideur.                                           Mois de l'année qui se meurt                                                                              
Mois de joie dans mon cœur.

Mois de naissance du sauveur.                                            Pourrais-tu apporter la joie dans nos cœurs.



L'hiver et le froid glacial



Le sifflement du vent hivernal.                                    La tempête gelant le canal.                                       Une crèche au gît natal

Un arbre remplit de boules de métal.                                   Un vieillard jovial

C'est Noël et tout son étal.

mercredi 16 décembre 2015

La cité idéale





La première fois que je fus confronté au mythe de la cité idéale ce fut dans une encyclopédie enfantine, qui portée le nom de ''L'homme dans le monde moderne''.

Je devais avoir une dizaine d'années.

Cette cité ce nommée Utopia, je me souviens vaguement d'un souverain qui distribuait les récoltes à ses sujets.

Plus tard, j’ai demandai à mon père, « C'est quoi la cité idéale ? Il m’a répondu d'un ton ironique, « C’est celle qui remplacera les machines de guerre en machines-outils ''. »

Dans l’adolescence, je me suis adonné à la science-fiction, il était souvent question de gouvernement mondial, dirigé par d'honorables vieillards à barbe blanche, qui n'avaient de cesses de se battre pour garder la paix.

D’autres, des espèces de savants fous, qui faisaient pousser des fruits et des légumes dans des laboratoires ou dans des capsules spatiales. (Tiens cela me fait penser aux OGM).

Apres je suis tombé sur le Saint-simonisme :



Le saint-simonisme est une doctrine socio-économique et politique, dont l'influence fut déterminante au XIXe siècle. Elle tient son nom de Claude Henri de Rouvroy, comte de Saint-Simon (1760-1825). Le disciple ou partisan est qualifié de: « Saint-Simonien ». Elle peut être considérée comme la pensée fondatrice de la société industrielle française.
Pour en finir avec les révolutions des XVIIIe et XIXe siècles, les guerres, l'intolérance, l'égoïsme et l'ancien régime avec ses privilégiés, ses inégalités, ses injustices, son obscurantisme et son féodalisme, Saint-Simon propose un changement de société. Il préconise une société fraternelle dont les membres les plus compétents (industriels, scientifiques, artistes, intellectuels, ingénieurs…) auraient pour tâche d'administrer la France le plus économiquement possible, afin d'en faire un pays prospère, où régneraient l'esprit d'entreprise, l'intérêt général et le bien commun, la liberté, l'égalité et la paix.
Sous l'impulsion de l'un de ses principaux représentants, Barthélemy Prosper Enfantin, cette doctrine, au moment de son plus fort développement (vers 1830), prend la forme d'une secte.

A la fin des Années 70, il y avait dans le milieu syndicaliste le mouvement autogestionnaire.
Cité ''idéale dirigée par les citoyens ; et l'entreprise dirigée par les travailleurs.
Puis ce fut pour moi l'ésotérisme : Les Templiers avaient forgés le vaste projet d'une Europe gouvernée par des initiés, des sages, une sorte de Théocratie...
Il eut aussi la Synarchie : Que dit Wikipédia :



Etymologies


Le plus ancien usage connu du mot synarchie est attribué à Thomas Stackhouse (1677-1752), un homme de clergé anglais[1], dans New History of the Holy Bible from the Beginning of the World to the Establishment of Christianity.

La Synarchie selon Saint-Yves d’Alveydre


La Synarchie est une forme de gouvernement exposée par Saint-Yves d'Alveydre dans ses ouvrages, notamment La France vraie (1887).

Synarchie nationale


Autorité et Pouvoir


La Synarchie est une forme de gouvernement qui distingue l'autorité du pouvoir : ceux qui ont le pouvoir sont subordonnés à ceux qui ont l'Autorité.

Saint-Yves d'Alveydre distingue ainsi le pouvoir de l'autorité : « L'Autorité proprement dite n'appartient jamais à la force. La politique en est essentiellement dépourvue. Pour rendre plus sensible la différence du Pouvoir et de l'Autorité, je prendrai pour milieu d'observation la Famille. Le père exerce le Pouvoir sur ses fils, la mère et le grand-père l'Autorité. Dès que cette dernière, tout intellectuelle, toute morale, emploie directement la force, soit dans la Famille, soit dans la Société, elle se perd en se confondant avec le Pouvoir. »

Saint-Yves d'Alveydre applique cette distinction à la société :

  • L'autorité doit appartenir, selon lui, à un "Corps enseignant" réunissant toutes les institutions enseignantes du pays. Un Souverain Pontife doit être mis à la tête de ce corps enseignant. Il doit être désigné d'après ses mérites par le Corps enseignant et il ne dispose que de sa science et de l’estime générale pour asseoir son autorité.

Le chef de l’Exécutif et tous les fonctionnaires sont choisis par l'examen par le corps enseignant et lui restent subordonnés.

  • Dans ce type de gouvernement les trois fonctions essentielles de l'activité collective des sociétés : l’Enseignement, la Justice et l’Économie sont représentées par trois chambres sociales non politiques élues professionnellement au suffrage universel. Ces Chambres sociales élaborent les projets de loi.

À ces trois Chambres correspondent trois corps politiques qui ont pour tâche de promulguer et d'appliquer les lois préparées avec mandat impératif par les trois Chambres sociales. Les corps politiques ne peuvent promulguer que des lois préparées à l'avance par ces Chambres sociales.

État Social et État Politique


Selon Saint-Yves d'Alveydre, l'action politique d'un gouvernement sur un peuple ne peut s’exercer sans tenir compte de ce peuple : une loi politique constitutionnelle suppose donc une loi antérieure établissant l'organisation sociale des gouvernés. Il distingue ainsi


La Synarchie est l'alliance de ces deux Lois. Les « Conseils sociaux » agissent sur les « Conseils politiques du gouvernement » : l'Enseignement agit sur le Délibératif, le Juridique sur le Judiciaire, l'Ordre Economique sur l'Exécutif. Ensuite, les pouvoirs des gouvernants réagissent sur ceux des gouvernés, en leur rendant en acte ce qu'il en a reçu en puissance

La Synarchie


Pouvoirs électoraux Synarchique - État social

Dans la Synarchie de Saint-Yves d'Alveydre, tous les individus majeurs d'une même commune votent par foyer, chacun comme membre de son unité professionnelle : le candidat ne peut être élu que pour sa profession et pas en dehors, le suffrage est professionnel. Chacun vote pour trois candidats, afin de former le Collège électoral du département qui se divise en trois Pouvoirs sociaux. Le mandat du délégué est impératif et non représentatif : son mandat porte sur le contenu du cahier de vœux. Les collèges départementaux élisent des délégations dont l'ensemble constitue le Collège électoral central, les trois pouvoirs des Gouvernés :

Le Pouvoir de l'Enseignement rédige une première synthèse de cahiers impératifs concernant les cultes, ordres religieux, l'enseignement dans tous ses niveaux, la presse libre.

Le Pouvoir Juridique rédige une deuxième synthèse de cahiers impératifs concernant les métiers juridiques, l'administration, les municipalités, l'Armée, la Marine, la police.

Le Pouvoir Économique rédige une troisième synthèse de cahiers impératifs concernant les affaires financières et économiques.

Chaque électeur consignera ses vœux sur trois feuilles. La première feuille recueillera sa pensée sur toutes les questions concernant son culte, son Enseignement, et celui de ses enfants. La seconde enregistrera tous ses desiderata au sujet de l'administration de la Justice dans sa localité. La troisième aura trait aux questions économiques qui le touchent directement comme membre d'une profession. Chacune des trois feuilles individuelles ira au Collège départemental, Ordre par Ordre, et leur étude servira de base au cahier de l'Ordre. Les cahiers départementaux seront envoyés aux trois Conseils du Collège électoral central pour se fondre dans une synthèse nationale en trois cahiers. Ce Collège électoral central siégera tour à tour dans les villes importantes, en commençant par la capitale pour y revenir en fin. Les trois Conseils ne communiquent que par des commissions. Le vote est qualitatif par profession. Il n'est quantitatif qu'au premier degré dans chaque profession. Les discours sont interdits, à moins d'être notifiés à l'avance avec leurs conclusions, et strictement limités aux ordres du jour. Chaque profession ne pourra mandater que trois orateurs inscrits à l'avance sur son cahier. Ces trois Conseils sont constitués pour dix ans. Ses membres ne sont éligibles qu'une fois. (La France vraie, tome 2, chapitre 21, pages 345-349)


Pouvoirs législatifs synarchiques - État politique

Le Collège électoral central élit à vie un triple Conseil d'État législatif, spécialisé de la même manière, et qui légifère d'après les études préalables résumées dans les cahiers. Les trois Collèges sociaux élisent des commissaires chargés de les représenter auprès des Conseils d'État, et de veiller impérativement à ce qu'ils ne légifèrent pas en dehors des vœux des cahiers.

1° Conseil d'État Pouvoir législatif concernant les Cultes, l'Éducation, et l'Instruction publique. Sanction : Examen secret des candidats aux offices, honneurs, et grades. Contrôlé par les commissaires du premier Collège électoral.

2° Conseil d'État Pouvoir législatif concernant Justice, Guerre, Marine, Police, Affaires étrangères (excepté l’Instruction et les Cultes, ni les Traités de Commerce). Sanction : élection de l'Exécutif. Attribution des honneurs, offices, et grades, après examen par l'Autorité. Contrôlé par les commissaires du deuxième Collège électoral.

3° Conseil d'État Pouvoir législatif concernant Économie publique, Finances, Industrie, Agriculture, Commerce, et Main-d’œuvre, Marine marchande, Transports, Traités de commerce. Sanction : Vote du budget, administration des deniers publics. Contrôlé par les commissaires du troisième Collège électoral. (La France vraie, tome 2, chapitre 21, pages 349-350)


Gouvernement Synarchique

Des Conseils d'État sortiront trois ministères, dirigés par trois ministres aidés du nombre voulu de secrétaires d'État. Les trois ministres sont choisis à la suite d'une élection doublée d'un examen.

Premier ministère - Il représente tout le Pouvoir enseignant du Peuple. Son chef prendra le titre de Primat, avec les prérogatives de l'Autorité enseignante, désarmée de toute sanction autre que l'examen intellectuel et moral.

Deuxième ministère - Il représente tout le Pouvoir de Justice du Peuple. Son chef prendra le titre de Grand Justicier, avec les prérogatives du Pouvoir exécutif armé de toutes ses sanctions de force matérielle, sous l'Autorité du Primat, qui conserve le droit de grâce.

Troisième ministère - Il représente tout le Pouvoir Économique du Peuple, avec toutes les prérogatives de ce Pouvoir. Son chef prend le titre de Grand Économe. Il est assisté par des commissaires provenant non seulement du Conseil d'État Économique, mais aussi du Troisième Collège électoral. En effet, le Pouvoir Économique est l'Exécutif des Gouvernés.

Le Pouvoir temporel sera exercé par le Grand Justicier. Le deuxième Conseil d'État lui donnera deux assesseurs choisis à l'examen par le premier Conseil d'État.

Le ministère des Affaires étrangères sera remplacé par une Commanderie d'État divisée en trois directions. La première direction relèvera du Primat, et le mettra en rapport avec les institutions culturelles et enseignantes de chaque puissance par un envoyé spécial. La seconde direction relèvera du Grand Justicier. Elle le mettra en rapport avec les Chefs d'État étrangers et avec leurs ministères de la Guerre et de la Justice. La troisième direction relèvera du Grand Économe. Elle le mettra en rapport avec les ministères économiques de chaque puissance contractante par un envoyé remplissant les fonctions de Consul général. Ainsi, au lieu d'un ambassadeur par puissance, représentant une confusion de Pouvoirs, il y aura trois envoyés spéciaux répondant professionnellement aux exigences de la triple nature des relations entre pays. (La France vraie, tome 2, chapitre 21, pages 351-357)

Synarchie européenne


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Saint-Yves d'Alveydre traite de la Synarchie européenne dans son ouvrage « La Mission des Souverains ».

La synarchie de Saint-Yves et l’idée de complot


Pour promouvoir son système, Saint-Yves publie plusieurs ouvrages, tient des conférences, participe à la création d’un syndicat [réf. nécessaire], obtient des entretiens officiels avec des hommes politiques (Jules Grévy, Sadi Carnot [réf. nécessaire], etc.), etc. Il mène ainsi une campagne de propagande pour la diffusion de la Synarchie au grand jour.

Selon ses défenseurs, on ne peut donc pas utiliser la Synarchie de Saint-Yves pour justifier, même en théorie, le moindre complot, coup d’État ou révolution. L'idée de complot serait la négation de la Synarchie de Saint-Yves parce que celle-ci ne peut s’établir qu’au vu et au su de tous puisqu’elle est universelle. Tel est le sens premier que Saint-Yves lui donne dans La Mission des ouvriers l'association de tous : « Dans la Mission actuelle des Souverains, j'ai donné à ce Gouvernement nouveau ce nouveau nom : la Synarchie, comme qui dirait l'association de tous, le Totalisme, au lieu du Nihilisme. »





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Saint-Yves lui-même n’aurait jamais adhéré à une quelconque société secrète et n’en ayant fondé aucune.

La Synarchie, stratégie et coup d'état


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L'Ordre Martiniste Synarchique du XIXe siècle


En 1921, Victor Blanchard fonde l'Ordre Martiniste Synarchique, d'inspiration martiniste.

Années 1930-1940


Le terme de Synarchie a été beaucoup utilisé à la fin des années 1930 et surtout au début des années 1940, pour évoquer un complot, réel ou supposé, cherchant à imposer à la France un gouvernement technocratique. Ce thème apparaît dans des livres, journaux, notes personnelles et circulantes, etc. Divers groupes comme "Travail et Nation" et ceux cités ci-après pourraient être affiliés ou mis en relation avec la "Synarchie".

Les archives intérieures françaises pour la décennie trente n'ont été ouvertes qu'à partir de 1999, et ont conduit les historiens de l'après-guerre à une grande circonspection face à cette thèse.

Il faut cependant noter que dans son ouvrage "Le choix de la défaite", l'historienne Annie Lacroix-Riz redonne une certaine audience à cette thèse. Pour ce faire elle s'appuie sur de nombreuses archives qui sont aujourd'hui accessibles.

Le thème de la « Synarchie » sous le régime de Vichy


En mai 1941, le maréchal Pétain trouve sur son bureau une note secrète rédigée par le docteur Henri Martin, ex-dirigeant de la Cagoule qui dirige une officine de renseignements proche des autorités de Vichy. S'appuyant sur un mystérieux document, le « Pacte synarchiste révolutionnaire pour l'empire français », découvert peu de temps auparavant au domicile de l'industriel Jean Coutrot (qui s'est "suicidé" le 19 mai 1941), la note de Martin expose en détails les desseins d'un groupe secret, la Synarchie, qui aurait été à l'origine de la chute, le 13 décembre 1940, du premier gouvernement de Pierre Laval. Elle aurait été composée presque exclusivement de polytechniciens et d'inspecteurs des finances se réunissant dans un local appartenant à la banque Worms. Ces rencontres auraient été organisées par Gabriel Le Roy Ladurie. Leurs buts auraient été de faire échec à la révolution nationale mise en place par Pétain, contrôler l'industrie par le biais de groupes financiers internationaux et protéger les intérêts financiers. La note va circuler non seulement à Vichy, mais également à Washington, Londres et Berlin. En juillet, le « Rapport Chavin » présente le complot Synarchique comme une tentative du capitalisme international pour "assujettir les économies des différents pays à un contrôle unique et antidémocratique exercé par les groupes de la haute banque", confirmant grosso modo les dires d'Henri Martin, mais mettant à jour une organisation, le « Mouvement Synarchique d’empire » (M.S.E.), et des documents relatifs dont le « Pacte synarchiste révolutionnaire pour l'empire français ». Le rapport rapporte que La Cagoule (dont Henri Martin est ex-dirigeant) est le bras armé du CSAR, mué en MSR, Mouvement Social Révolutionnaire sous Vichy. Ce rapport circule a son tour dans les chancelleries.

Toujours en 1941, la presse collaborationniste de Paris, qui a eu vent de l'affaire, reproche à la Synarchie d'avoir voulu saboter les accords de l'entrevue de Montoire et d'être inféodée à la Grande-Bretagne et aux USA. Marcel Déat, directeur de l'Œuvre, s'en prend à l'amiral François Darlan (après le changement ministériel où il remplace Pierre-Étienne Flandin), responsable selon lui de l'éviction de Laval et évoque les liens entre plusieurs membres du cabinet Darlan et la banque Worms, dont Jacques Barnaud, François Lehideux, Jacques Benoist-Méchin, Yves Bouthillier et Pierre Pucheu. Ces hommes vont rester au pouvoir un an jusqu'au retour de Laval en avril 1942 .

Des liens auraient également été faits avec le groupe X-Crise, qui réunissait dans les années 1930 des Polytechniciens de tous horizons politiques intéressés par les questions de société, dont Jacques Barnaud, Louis Vallon, Pierre Pucheu, Jules Moch et Jean Coutrot. La banque Worms recrutera dans ce milieu .

Pour Annie Lacroix-Riz les synarques n'avaient pas pour but de ruiner la "Révolution nationale" du Maréchal Pétain mais représentaient les intérêts de groupes financiers, et d'organismes patronaux liés à des groupes ou organismes allemands qui souhaitaient comme leurs homologues d'outre-Rhin l'instauration d'un régime fasciste

Le document «Pacte synarchiste révolutionnaire pour l'empire français»


Le «Pacte synarchiste révolutionnaire pour l'empire français» est un document politique rédigé sous forme de pacte comportant 598 propositions articulées autour de 13 principes fondamentaux [9] destiné à amener un nouveau système politique. Il a été publié intégralement dans les ouvrages de Geoffroy de Charnay/Raoul Husson, Synarchie, panorama de 25 années d’activités occultes, en 1946 ainsi que dans les Documents politiques et financiers de Roger Mennevée et par A.G. Michel, dans la réédition de 2007 de Mondialisme maçonnique. L'organisation "Mouvement synarchique d’empire", aurait été fondée en 1922 selon le « Pacte synarchiste révolutionnaire pour l'empire français », mais n'aurait pu avoir d’existence que sur le papier [réf. nécessaire]. Ce texte serait très éloigné des conceptions synarchiques de Saint-Yves. À la lecture de ses articles, il réduit considérablement le pouvoir du peuple : «159 : Le Peuple, éternel souverain mineur, doit à cette fin de contrôle être pourvu des moyens constitutionnels d’en appeler de l'anarchie d’en-haut sans avoir à recourir à l’anarchie d’en-bas. 160 : L’instrument synarchique de ce recours légal à lui-même est, pour le Peuple, l’Assemblée de ses représentants, élus au suffrage universel».

La Synarchie à la Libération


En 1944, les Renseignements Généraux incluent dans la Synarchie certains Gaullistes, Radicaux ou résistants ralliés au Général de Gaulle, dont Gaston Palewski, Henri Frenay, Louis Joxe et le colonel Passy .

À la Libération, la Synarchie est désignée par certains résistants comme la cause de la défaite de l’Armée française en 1940[10]. En outre, cette défaite aurait été préparée de longue date pour amener le maréchal Pétain et sa Révolution nationale au pouvoir .

Comme l'indique le titre de l'ouvrage d'Annie Lacroix-Riz, la thèse qu'elle défend en s'appuyant sur les archives récemment ouvertes est bien qu'une partie des élites françaises ait mis en application le slogan bien connu "plutôt Hitler que le Front populaire ".

Après la Libération, la presse communiste affirmera que la Synarchie, désignée comme organisation "réactionnaire et fasciste", avait infiltré la Résistance afin de permettre aux vaincus de conserver leur influence en coulisse et de se soustraire au châtiment malgré leur forfaiture.

Évocations contemporaines de la synarchie


Selon A.G. Michel, le «Pacte synarchiste révolutionnaire pour l'empire français» fut rédigé en 1936 et est devenu un agenda politique réel à partir de 1945 à la conférence de Yalta. Ses mots d'ordres seraient ceux qu'ont propagés en France la franc-maçonnerie laïciste et socialiste du Grand Orient de France, tels que l'on peut en faire la synthèse en prenant connaissance des textes publiés lors de leur convents[13].

Le résistant Pierre de Villemarest désigne l'identité foncièrement semblable de phénomènes comme la Nouvelle politique économique (NEP) en URSS, le fascisme en Italie, le nazisme en Allemagne, le New deal aux États-Unis et la révolution nationale en France comme des phénomènes voulu et provoqués simultanément par une organisation nommée Synarchie, sans doute liées à des hautes loges de type maçonnique d'obédience martiniste[14]. [Voir aussi: l'Ordre Martiniste Synarchique, fondé par Victor Blanchard en 1920 dans l'article Martinisme]

Roger Mennevée estime que la synarchie était un centre de décision unique et mondial, une des « forces occultes qui mènent le monde ». Selon lui, il y aurait le pôle P (protestant) dirigé par des anglo-saxons et des nordiques, le pôle c/s (catholico-synarchiste) réunissant les intérêts financiers concentrées autour de l’Eglise et le pôle C (communiste) tendant à déposséder les deux premiers de leur prédominance.





  • Christianopolis.

Johann Valentin Andreae 1586-1654

Écrivain allemand de la prose, poète, théologien.

Un théologien luthérien influent, un écrivain prolifique, et un champion de l'application pratique des principes chrétiens, Johann Valentin Andreae mieux exprimé sa passion pour la réforme éducative et sociale dans son travail utopique Christianopolis (1619). Bien que l'influence de la ville de Tommaso Campanella du Soleil (1602) et Sir Thomas Utopie de Thomas More (1516), la vision utopique d’Andreae est unique dans sa synthèse de la science et les idéaux chrétiens comme des éléments de l'ordre social. L'accent mis dans Christianopolis sur la création d'un système éclairé de l'apprentissage reflète la préoccupation de Andreae sur les pratiques éducatives oppressions de son temps, et la présentation d'une structure de ville orientée vers la production ordonnée des produits alimentaires et présageait des techniques de planification urbaine moderne. Parce que le travail n'a pas été traduit de l'original latin jusqu'au XVIIIe siècle, Christianopolis reçu moins de reconnaissance que les œuvres de plus en Campanella. Christianopolis, cependant, a été lu par les contemporains intellectuels de Andreae et est soupçonné d'avoir influencé la Nouvelle Atlantide de Francis Bacon ( 1627). Les savants modernes louent le style de prose de Andreae et considèrent les Christianopolis d'être un exemple vivant de la philosophie utopique du XVIIe siècle.































A la fin des années 60, certains mouvements prônaient une société sans armé, (pour ne pas être tenté à faire la guerre.)





Il y n'a même qui sont partit au Katmandou, et qui non trouvés que des paradis artificiels.







A mon humble avis, la cité idéale c'est celle qui ferrer tout pour garder la Paix Profonde...