mercredi 25 octobre 2017

“Amour universel qui unit tous les membres de la famille humaine” (Littré)
La fraternité martiniste, c’est un visage face à un autre visage, un regard face à un autre regard et, lorsque le visage est rendu indiscernable, une âme face à une autre âme. Altérité absolue et dérangeante.
La fraternité ne désigne pas ici un supplément d’âme, un concept flou et idéaliste ou un synonyme d’entraide ou de solidarité. La fraternité est une expérience éprouvante, risquée, et un chemin spirituel à part entière.
Choisir de cheminer fraternellement, c’est choisir de s’écarter d’une recherche de développement personnel et d’une quête menée seul et pour soi seul, pour son propre bien-être et pour son propre salut. Entrer dans une fraternité, c’est accepter d’être en relation et de s’ouvrir à la question de l’autre, question tout à la fois philosophique, morale, psychologique et surtout spirituelle.
La fraternité, enfin, repose sur l’égalité et sur l’engagement.